Yves Bonnefoy Vrai Nom

un consensus politique, c’est « chercher le Graal ». Bien entendu, le cours n’a traité que des romans du Moyen Âge, qui sont notre première et notre seule vraie source d’information sur le Graal — et probablement le seul lieu où il ait eu, sous ce nom, une existence. Même dans ce cadre, il n’a pas suivi les approches les plus séduisantes et, aux yeux de beaucoup, les plus fécondes. il n’a traité ni de la mythologie ni de la préhistoire du Graal. Une approche possible de textes littéraires anciens

la pertinence tout en les utilisant. 6 II. Qu’est-ce qu’un mythe littéraire ? 1. Les « séduisantes hérésies » de la mythocritique L’étude des mythes en littérature n’est évidemment pas une nouveauté. Depuis quelques décennies, il existe même un nom qui apparaît a priori comme la bannière sous laquelle devraient se ranger ceux qui souhaitent prendre appui sur le mythe pour lire des textes de façon critique : il s’agit de la « mythocritique », terme forgé par Gilbert Durand autour de 1970

Daniel Arasse, On n'y voit rien, Folio-Essais, 2003 Charles Baudelaire, Critique d'art,  suivi de Critique musicale, coll. Folio, n° 183 Bruno Bernardi, Qu'est-ce qu'une décision politique ? Ed. Vrin, coll. « Chemins philosophiques », 2003 Yves Bonnefoy, Entretiens sur la poésie, Mercure de France, 1992 Italo Calvino, Pourquoi lire les classiques ? Ed. Seuil, 1993 Alain Cambier, Qu'est-ce que l'État, Ed. Vrin, coll. « Chemins philosophiques », 2004 Patrice Canivez, Qu'est-ce que la nation 

pensée se trouve dans la langue. Les bouleversements amenés par la Réforme et la révolution copernicienne ont remis en question l’origine ou la source de La Vérité. Est-ce Dieu qui détient la vérité ? Qu’est-ce qui fait que ce que je nomme ou voit est vrai ? L’idée que l’autorité scientifique, qui serait l’autorité de référence, remplacerait Dieu mais se pose la question de savoir ce qui pourrait garantir que le langage que nous utilisons possède un sens. Le langage des sciences est différent du langage

Karthala et tous commissionnaires spécialisés Vente par correspondance Les directeurs de collections de KARTHALA Les Afriques : Béatrice Hibou et Richard Banegas Chrétiens en liberté : René Luneau Collection du CIST : France Guérin-Pace et Jean-Yves Moisseron Contes et légendes : Henry Tourneux Dictionnaires et langues : Henry Tourneux Disputatio : Jean-Pierre Chrétien Esclavages : Myriam Cottias Esprit BD : Philippe Delisle Histoires des Suds : Mamadou Diouf et Peter Geschiere Lettres

QUINZAINE L'histoire d'une conversion 1 Claude Roy Moi je Gallimard, éd., 480 p. Voilà bien un t i t r e à la Claude Roy. En forme d'aimable provocation à Pascal, en dépit de Montaigne et de Jean-Jacques, en dépit de tous ceux qui se sont fait un nom en littérature par confessions, autobiographies et journaux intimes. Mais c'est aussi une façon d'annoncer la couleur. Et, en fin de compte, il y a là moins de désinvolture qu'il n'y paraît. Si « le « Moi je » n'est pas poli », Claude Roy, il est «

Brunet lui-même n'en fait qu'un « outil parmi d’autres ». Mais un outil précieux car ce n’est pas qu’un outil graphique, mais aussi une méthode d’analyse spatiale. Critiques Les chorèmes ont été vivement critiqués par certains géographes tels que Yves Lacoste ou Robert Marconis. Ils leur reprochent notamment leurs formes géométriques trop schématiques, et l'absence de localisation précise. Une des autres accusations les plus fréquentes envers la chorématique est qu'elle néglige les influences particulières

l’enquête. Ce pourrait être une comédie policière réussie. Mais, dès le premier acte, l’auteur s’excuse auprès des spectateurs. La pièce n’est pas composée : elle s’écrira devant eux ! 16 ÉTONNANTS CLASSIQUES ARAGON Voir AU NOM DE LA LIBERTÉ, p. 45, POÉSIE, J’ÉCRIS TON NOM, POÉSIE ET LYRISME, p. 51, LE SURRÉALISME, p. 53 Pis, tandis que la représentation progresse, l’auteur refuse de montrer sur scène le destin infâme de ses personnages. Dans ces conditions, le commissaire pourra-t-il élucider

de la Bible sur la création du monde, de même que les miracles, ont longtemps prétendu à une vérité historique, dont la remise en cause exposait à des accusations d'athéisme. Au XVIIe siècle, Spinoza dut publier le Traité théologico-politique sans nom d'auteur, de crainte des poursuites que son interprétation des Écritures aurait pu lui attirer. Mais au début des années 1870, le déchiffrement des premières tablettes sumériennes et akkadiennes entraîne la redécouverte des récits mésopotamiens sur

SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2008-2009 Annexe au procès-verbal de la séance du 27 mai 2009 RAPPORT D´INFORMATION FAIT au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale (1) par le groupe de travail (2) relatif au respect de la vie privée à l’heure des mémoires numériques, Par M. Yves DÉTRAIGNE et Mme Anne-Marie ESCOFFIER, Sénateurs. (1) Cette commission est composée de : M. Jean-Jacques Hyest, président ;