Zazie Dans Le Métro Analyse

Queneau (1903-1976) Biographie Bibliographie Le chiendent, 1933 Entre chêne et chien, 1937 Bucoliques, 1952 Zazie dans le métro, 1959 Résumé : Jeanne Lalochère étant occupée d’un jules, entrepose sa fille Zazie chez Gabriel (le relais se fait à la gare d’Austerlitz). Gabriel, dit Tonton Gabriel, est danseuse de charme. Zazie va parcourir la capitale, mais non pas découvrir le métro, car celui-ci est fermé pour cause de grève. Ses itinéraires, elle les accomplit quelquefois seule, quelquefois

Biographie auteur: Raymond Queneau est un poète et mathématicien (1903-1976) a marqué le siècle par son travail sur le langage. Rapprocher la langue parlée de la langue académique est le projet de son œuvre. Ex-surréaliste, il est le père de Zazie dans le métro et des Exercices de style. Cofondateur du groupe de l'OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), il invente de nombreux jeux littéraires que ses émules poursuivent aujourd'hui. La Cimaise et la Fraction est un exemple de S+7. Il s'agit de

réside ici que dans l’histoire drôlatique du fameux héros de Woodhouse - Zazie dans le métro, Queneau, 1959 : Zazie vient rendre visite à son oncle à Paris. Le métro parisien est malheureusement en grève, ce qui force l'oncle Gabriel et sa nièce à se déplacer à pied. Et c'est grâce à cette promenade improvisée que nos deux héros vont rencontrer des personnages insolites, à travers lesquels on découvre une Zazie débrouillarde et extravertie qui n'a pas la langue dans sa poche... L’humour qui

Gervaise ... Tournage et écriture du Chant du Styrène. 1956 Edite l'enquête Pour une bibliothèque idéale. 1959 Parution de Zazie dans le métro. (Raymond Queneau, Michèle et Boris Vian) 1960 Décade de Cerisy : naissance de l'OuLiPo. 1961 Parution des Cent mille milliards de poèmes. 1963 Parution de Bords (recueil d'articles sur les sciences). 1964 Travaille à une analyse matricielle du langage. 1965 Parutions des Fleurs bleues et du Chien à la mandoline. 1966 Parution d'Une histoire modèle

d'origine, la dénonciation reprise dans Les Amants depuis le départ de Jeanne la bourgeoise (Jeanne Moreau), au matin de sa première nuit d'amour, vers l'aventure de sa liberté, loin du confort et de la respectabilité. C'est une enfant, dans Zazie dans le métro (1960), superbement adapté de l'œuvre de Raymond Queneau, qui jette un regard impitoyable sur le monde des adultes. Parfois cette condamnation d'un univers moribond jette un trouble profond chez celui qui la prononce : ainsi Le Voleur, avec

différents : dans Le Colonel Chabert, Balzac essaye de dénoncer les travers de la société, Queneau avec son souhait de jouer avec la langue poursuit une toute autre réflexion dans Zazie dans le métro. Les histoires mêmes montrent que les auteurs ont des préoccupations différentes. Ces volontés, qui transparaissent après une analyse de l’œuvre, parlent de l’auteur, disent ce qui leur tient à cœur. Cela nous amène à réfléchir sur la part d’implicite dans le texte, tout ce que l’auteur ne dit pas

période de redéfinition complète du roman est extrêmement importante dans l'Histoire littéraire avec de grandes oeuvres et a abouti au roman moderne, tel que nous le connaissons aujourd'hui. C'est pourquoi nous préférerons une analyse thématique plutôt qu'une analyse chronologique inappropriée. Problématique : En quoi le roman de la première moitié du 20ème se rattache-t-il au roman du 19ème siècle et en quoi s'en détache-t-il progressivement ? II. De nombreux héritages: La première

leur grandeur parfois. On n’omettra pas d’évoquer Proust, qui fait dans ses romans, réunis sous le titre A la recherche du temps perdu, un tableau saisissant de l’aristocratie décadente et de la bourgeoisie montante du début du XXème siècle, mais analyse surtout des sentiments complexes comme la jalousie qu’éprouve Swann amoureux de la futile Odette, « une femme qui n’était même pas (son) genre ». On pourrait évoquer évidemment les romans de James Joyce, de Svevo ou de Nathalie Sarraute inventant

c'était lui-même..." (p. 58), puis à un cordonnier (p. 139). De même Trouscaillon qui paraît se chercher lui-même en ses multiples déguisements : Pedro-les-surplus, satyre, amnésique, flic, poseur de lapins, violeur déjoué par la grammaire dans Zazie dans le métro... On pense évidemment au vertige du romancier (Balzac, début de Facino Cane : "Chez moi l'observation était devenue intuitive...elle me donnait la faculté de vivre de la vie de l'individu sur laquelle elle s'exerçait, en me permettant

qu’Ève est issue d’une côte d’Adam, de même Vénus est née de l’écume, Agnès a surgi d’un geste de la dame sexagénaire ». L’écrivain n’écrit pas à partir de rien, la réalité est une source d’inspiration, mais cette réalité n’est pas soumise à une analyse mathématique, elle est une image, une épreuve « dont les traits s’estompent déjà dans (ma) mémoire ». Quelques signes embrassés par la subjectivité du romancier se développent ensuite dans un travail puissant de l’imagination pour produire une