Zola Dénonciation De La Société

depuis le XVII siècle, les romanciers cherchent à faire vivre des personnages proches de Monsieur tout le monde, « réalistes », en essayant de rapprocher le plus possible les personnages de la réalité. C’est le cas des romanciers du XIX tels qu’Emile Zola, Victor Hugo ou Maupassant. Mais le lecteur a-t-il besoin de s’identifier au personnage principal et de partager ses sentiments pour apprécier un roman ? Il est vrai que dans un premier temps, s’identifier au personnage principal et à l’histoire est

Cette volonté s’affirme particulièrement au siècle des lumières, une époque où l’on veut réellement éveiller les consciences. On peut donc se demander pourquoi les œuvres narratives sont-elles des bons moyens de dénonciation ? Nous étudierons tout d’abord en quoi consiste la force de dénonciation d’une situation fictive et donc d’une œuvre narrative. Puis nous montrerons qu’une argumentation explicite peut être tout aussi efficace. Pour défendre une cause ou dénoncer une injustice, il peut être efficace

définitive au XIIIème siècle (le roman en prose) avant la naissance du roman moderne généralement attribuée à Rabelais, au XVIème siècle. Ainsi le roman a traversé les époques jusqu'à aujourd'hui, pour en devenir le genre littéraire dominant. Émile Zola, dans son essai Le Roman Expérimental, a noté au sujet de certains romanciers qu' « Ils sont grands parce qu'ils ont peint leur époque... », mais le roman doit-il toujours être un miroir de la réalité de son temps ? Je m'attacherai dans un premier

En 1857, Madame de Bovary, le roman de Flaubert, fait scandale. II) Contexte historique, économique et social Le mouvement réaliste naît au lendemain de la révolution de 1848 dans une société en pleine mutation, qui devient essentiellement matérialiste. Tandis que les banques se multiplient, que la société s'industrialise entraînant l'émergence d'un prolétariat important, les intellectuels se passionnent pour les sciences et les techniques. Les réalistes rejettent l'idéalisme et le sentimentalisme

par Duranty. En 1857, Madame de Bovary, le roman de Flaubert, fait scandale. II) Contexte historique, économique et social Le mouvement réaliste naît au lendemain de la révolution de 1848 dans une société en pleine mutation, qui devient essentiellement matérialiste. Tandis que les banques se multiplient, que la société s'industrialise entraînant l'émergence d'un prolétariat important, les intellectuels se passionnent pour les sciences et les techniques. Les réalistes rejettent l'idéalisme et le sentimentalisme

les sciences et les techniques. Enjeux :  Montrer une société contemporaine à l’auteur.  Montrer la réalité d’une époque.  Représenter les hommes et le monde tels qu'ils sont, non à travers l'imagination de l’auteur.  dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation. Auteurs représentatifs : Jules Champfleury, Alphonse Daudet, Louis Edmond Duranty, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Émile Zola… Œuvres représentatives : Stendhal - Le Rouge et le noir

réfléchir pour comprendre et résoudre les dysfonctionnements de la société. Demande de discernement au lecteur : se méfier de l’information. Littérature actuelle est engagée ( prise de position) engagement dans les domaines politique et social qui luttent pour la vérité. Le succès du roman noir ne s’explique pas par des critères esthétiques mais par un besoin d’aller au delà du décor, un besoin de réfléchir aux maux de la société pour mieux en comprendre les travers. Contraste : elle a pour but

d'une cause. Dans ce cas, on dit que son art est engagé. Il incite l’interlocuteur à la réflexion mais avant tout, à l’action. Thèmes : - La religion (à défendre ou à attaquer ; intolérance ; fanatisme) - La société (colonialisme, esclavage, inégalités, misère, racisme, dénonciation d’injustices) - La politique (idéologies, guerre, violence, écologie, etc.) Objectifs : - Dénoncer la réalité - Défendre ses idées/ses valeurs - Faire réagir le lecteur, le faire agir pour qu’ainsi il obtienne

refusent de faire rêver : ils entendent au contraire renvoyer une image exacte du monde dans lequel ils vivent. Les histoires qu’ils racontent sont donc vérifiables. Balzac avait conçu l’ambitieux projet de rendre compte dans La Comédie humaine de la société française dans ses moindres détails. L’observation remplace donc l’imagination. C’est pourquoi les descriptions balzaciennes sont toujours très fouillées : le lecteur peut ainsi, dans Le Père Goriot, se représenter très exactement la pension Vauquer

utilise le thème incontournable de la philosophie des Lumières : l’utopie. Elle nous évoque un endroit idéal mais qui n’existe pas, où tout est beau, jovial et gai. Mais, derrière cette perfection réside également une dénonciation, puisque ce modèle est le modèle vers lequel la société doit tendre. Les œuvres vivantes resteront aussi gravées pour l’émotion intense dont elles nous font part. « Candide » en est une vraie preuve. Le chapitre 19, le Nègre de Surinam, nous montre la rencontre entre le