à La Musique Rimbaud

une Muse, il parle une langue à part, son don de la poésie vient de Dieu. ANTIQUITE Mouvements et fonctions de la poésie LA POESIE ANTIQUE Elle est liée aux mythes : - d’ORPHEE : il chantait et jouait si bien de la lyre que nul ne pouvait lui résister. Mais la perte de son épouse Eurydice le voua à exprimer sa peine et sa solitude.  émouvoir, séduire, confesser, exprimer ses sentiments personnels - d’APOLLON : intermédiaire entre les dieux et les hommes, il les aide à lire dans le réel la volonté

332-333 direction Michel Jarrety) « Un même coup de force fait entrer dans la tragédie le grotesque et dans le vers les mots propres, « sans bas », « sans perruque », « populace du style au fond de l’ombre éparse ». L’identification de la langue poétique à toute la langue ordinaire est un acte politique. C’est aussi un acte religieux, parce que le mot, chaque mot, « jailli de l’ombre » est « face de l’invisible, aspect de l’inconnu », et, comme tel, non interchangeable. - Pour ce faire, les romantiques

1.À l'époque d'écriture du recueil, Paul Verlaine recontacte Rimbaud qui a quitté Paris mi-mars 1872. Rimbaud et Verlaine partent pour Arras, mais sont reconduits à Paris le 7 juillet. Le lendemain Rimbaud et Verlaine partent pour Charleville, puis la Belgique. À Bruxelles, Mathilde essaye de reconquérir Verlaine, mais le 7 septembre Verlaine et Rimbaud partent à Ostende pour Douvres d’où ils regagnent Londres. Rimbaud quitte Londres et revient en janvier 1873 près de Paul Verlaine, souffrant. Rimbaud

ou un objet qui représente une idée à laquelle il est lié par une analogie. Pour les Symbolistes le monde ne se limite pas à la matière, aux phénomènes physiques. Ces nombreux representants : -VERLAINE -RIMBAUD -BAUDELAIRE -ANDRE GIDE Les motifs empruntés à la religion et à l’Antiquité sont réinterprétés. Les artistes puisèrent leur inspiration dans la lecture des romans contemporains ou passés, et dans la poésie. Le mot « symbolisme » est formé à partir du terme « symbole » qui vient

Le symbolisme Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France vers 1895 (mais déjà créé en 1885 par un russe : Valéry Brioussov) Le mot français a été proposé par Jean Moréas. Le symbolisme est définit par une association d'une idée à une image. Les symbolistes utilisent généralement une image pour évoquer la réalité, suggérer des états d'âmes et des idées abstraites sans les expliciter. C'est aussi parlé de la réalité en sensibilisant, et en utilisant des rapport entre

Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Et qui disait: ” A boire! à boire par pitié ! ” Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit: “Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé

Paul Verlaine (1844-1896) Paul Verlaine est né à Metz en mars 1844. Sa famille quitte Metz pour Paris en 1851. Verlaine obtient son baccalauréat en 1864, s’inscrit en droit, mais c’est la poésie qui l’attire. Verlaine renonce à ses études et travaille de prime abord pour une compagnie d’assurances et ensuite comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Admirateur de Baudelaire, il se veut poète et, en août 1863, une revue publie son premier poème : Monsieur Prudhomme. Il collabore au premier Parnasse

Sqce 3/poésie LA n°2 « Ma Bohème » Les Cahiers de Douai (1870) Arthur Rimbaud (1854-1891) Remarques sur le texte : Vocabulaire : Bohème : vie marginale, artistique, dégagée de toute contrainte, libre Un paletot : un manteau de laine idéal (adjectif) : 1) rêvé, merveilleux 2) très usé, qui a perdu sa consistance Muse : divinité antique source d’inspiration féal : fidèle serviteur (terme du Moyen-Age) culotte : pantalon Petit-Poucet : personnage d’un conte de Charles Perrault, abandonné

quête du sens, du Moyen Age à nos jours Le sujet comprend : Texte A : Joachim Du Bellay, « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon œil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558 (orthographe modernisée) Texte B : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, livre I, 6, 1668 Texte C : Paul Verlaine, « L'enterrement », Poèmes saturniens, 1866 Texte D : Arthur Rimbaud : « A la musique », Poésies, 1870 TEXTE A : Joachim Du Bellay, « Seigneur

sonnet de Verlaine et au long poème de Rimbaud, respectivement intitulés « L’enterrement » et « A la musique », ils se moquent tous deux des mœurs de la bourgeoisie de XIXe siècle. Malgré les différences d’époque et de cibles, voyons comment les auteurs usent tous des procédés offerts par la satire pour inviter le lecteur à s’amuser des comportements sociaux. Joachim Du Bellay et Jean de La Fontaine dénoncent tous deux les relations hypocrites qui sont en usage à la cour entre les courtisans et le