épicure Et Les Cyrénaïques

Chapitre 1 : Le bonheur consiste-t-il en la réalisation de ses désirs ?Introduction Face au bonheur, nous sommes spontanément subjectivistes et relativistes : subjectivistes en ce sens que l’expérience d’une vie « heureuse » nous semble pouvoir varier en fonction de la personnalité, des opinions et des horizons d’attente de chacun, et relativistes car il nous paraît impossible de définir de manière universelle et absolue ce qui mène à une telle expérience. Ainsi certains pensent-ils trouver le bonheur

l'autonomie de pensée. 4. →Histoire Dans l’Antiquité, cette doctrine est associée notamment à Aristippe de Cyrène et au Cyrénaïsme, mais aussi à Épicure, bien que leurs définitions du plaisir soient légèrement différentes. En effet, Épicure rappelle qu'un plaisir excessif actuel doit être évité s'il conduit à une douleur future alors que les Cyrénaïques insistaient sur le fait que le plaisir est toujours le but présent de l'action, même si cette fin est relativisée et se modifie dans le temps.

EPICURE  : La Lettre à Ménécée Préambule de la lettre Il s’agit d’une lettre écrite à un jeune disciple, qui traite d’une morale du bonheur en quatre points ("quadruple remède"). Son propos est de montrer l’importance de la philosophie à tout âge de la vie, en expliquant le rapport entre la philosophie et le bonheur : étant donné qu’à tout âge nous désirons être heureux, il faut faire de la philosophie à tout âge. Epicure commence par souligner l’urgence de la philosophie aux âges extrêmes

Philo : La lettre à Ménécée Epicure Intro : Epicure fonde en -306 avant J-C l’école du Jardin (connotation agréable). Rappelons qu’à l’époque les écoles de philosophies étaient les lieux de formations des élites qui cherchent à vivre comme le maitre. Ce dernier enseigne donc un mode de vie, chez Epicure il repose sur une physique atomiste permettant d’échapper à la superstition puisque la nature ne peut pas parler aux humains. La connaissance elle, est la condition du bonheur et c’est la raison

douleur répulsive. Il semble donc logique de dire que la morale prend en compte le plaisir, tout autant que la douleur. Historiquement parlant, il semblerait qu’il existe déjà une morale du plaisir, de par l’hédonisme, incarné par l’école des Cyrénaïques (390 avant JC). Ce courant philosophique antique place le plaisir comme Souverain Bien, ce vers quoi la morale doit tendre : on parle alors de quête permanente du plaisir. Les hédonistes effectuent une absolutisation de la valeur du plaisir : le

Les réponses sont très variées. Dans le Phédon, Platon expose l'idée d'une vie ascétique où l'homme doit lutter contre les turbulences de son corps ; les Cyrénaïques, au contraire, font de la satisfaction de tous les désirs le bien suprême. Toutes ces réflexions ont conduit à de nombreuses distinctions, comme on le voit par exemple chez Épicure qui lui parle de se contrôler. Finalement, la limite entre besoin et désir est assez difficile à entrevoir, la séparation n’est pas possible car les deux

Épicure (en grec Ἐπίκουρος (Epicouros) est un philosophe grec, né fin -342 ou début -341 et mort en -270. Il est le fondateur, en -306, de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. Il soutient que tout ce qui est se compose d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une entité spirituelle. Le philosophe grec défend

Et c’est ce concept qui définira si un geste doit être posé ou évité, et qu’elle effet ce dernier peut avoir sur le plaisir lui-même. De ce fait, nous exposons trois conceptions différentes du plaisir : tout d’abord, la conception radicale des Cyrénaïques, puis une conception modérée - celle de Platon, et enfin celle d’Épicure. a.- Pour un partisan de l’hédonisme radical, cette situation, dont Maryse se trouve, serait traité par la thèse selon laquelle, le plaisir, principalement celui des sens

EPICURE (–341 – 270 av. JC), Lettre à Ménécée IntroductionEpicure est un philosophe de la période hellénistique ou de l’antiquité tardive (- 323 -146 av JC) qui s’ouvre sur la mort d’Alexandre le Grand et s’achève avec le début de la conquête romaine : cette période se caractérise par des troubles politiques pendant lesquels les écoles philosophiques vont chercher les chemins de la sagesse et de la sérénité de l’âme alors que le monde extérieur (l’ordre de la cité)

Selon W. James, « ce qui est bien, c’est ce qui est utile ». Il ne s’agit pas forcément de l’intérêt général. Cette morale est en effet au service de l’intérêt individuel. On retrouve cette morale utilitaire dans sa simplicité première à l’Ecole Cyrénaïque dont Aristippe est le principal représentant (390 B.C.). Pour cette école, l’avenir ne nous appartient pas, le présent seul est à nous. Profiter de tout plaisir qui est à notre potée sans choix constitue une fin. C’est cette morale du plaisir considéré