épilogue La Peste Du Port Obscur

Botticelli, L’Annonciation de Léonard de Vinci et devant – joyau incontesté de la cité – le David. Langdon avait été subjugué quand il avait vu pour la première fois la statue de Michel-Ange. Il avait alors une dizaine d’années… Il avait passé les portes de l’Académie des Beaux-Arts, longé la sombre phalange des Captifs de Michel-Ange, et son regard avait été irrésistiblement attiré par le chef-d’œuvre du maître, son vaisseau amiral haut de sept mètres. Le David. Sa taille hors norme, le dessin des

Botticelli, L’Annonciation de Léonard de Vinci et devant – joyau incontesté de la cité – le David. Langdon avait été subjugué quand il avait vu pour la première fois la statue de Michel-Ange. Il avait alors une dizaine d’années… Il avait passé les portes de l’Académie des Beaux-Arts, longé la sombre phalange des Captifs de Michel-Ange, et son regard avait été irrésistiblement attiré par le chef-d’œuvre du maître, son vaisseau amiral haut de sept mètres. Le David. Sa taille hors norme, le dessin des

sombre portrait est renforcé par les photos figurant sur l'affiche : " noirs ", " nuit " et " menaçants " servent le champ lexical du danger et de la peur qui invite à se méfier de ces résistants. La nuit tend à représenter un mouvement clandestin et obscur : l'écho " noir "/"nuit " et " hirsutes "/" menaçants " vient amplifier l'idée de mal à laquelle on tentait d'associer ces hommes. De plus l’auteur souligne qu'ils étaient étrangers avec ce vers « parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles

(Schwob nous envoie à sa recherche) donc le Moi c'est l'Autre. Pour M. Schwob, l'Autre, c'est l'homme masqué… mais peut-être pas toujours ! En lisant l'œuvre de Marcel Schwob, il faut garder à l'esprit cette notion psycho-philosophique : pour bien porter un masque, il faut que l'on possède de ce masque en soi (caractère, identité, etc.). A cela s'ajoute le double échange : le masque déteint sur l'individu qui le porte. C'est la spirale de la perversité qui aspire vers le fond. On retrouve cet aspect

vapeur du vin : -Que faites-vous ? dit-il, pourquoi ce remue-ménage et ces cris ? Comment je me suis retrouvé là au milieu de vous ? Et où prétendez-vous me conduire ? -Ne crains rien, répond celui qui était à la proue : dis-nous dans quel port tu veux te rendre, on t’y conduira. -A Naxos, dit le dieu, naviguez dans cette direction : c'est là que j’habite ; vous y trouverez une terre hospitalière. Les traîtres jurent par la mer et par tous ses dieux qu'ils vont obéir : ils m'ordonnent

moindre trait ? » 34 Le Lion s’en allant en guerre Le Lion dans sa tête avait une entreprise : Il tint conseil de guerre, envoya ses prévôts, Fit avertir les animaux. Tous furent du dessein, chacun selon sa guise : L’Éléphant devait sur son dos Porter l’attirail nécessaire, Et combattre à son ordinaire ; L’Ours, s’apprêter pour les assauts ; Le Renard, ménager de secrètes pratiques, Et le Singe, amuser l’ennemi par ses tours. « Renvoyez, dit quelqu’un, les Ânes qui sont lourds, Et les Lièvres,

droit écrit n’intervient que ponctuellement pour modifier, corriger une coutume. Les tablettes attestent de ce fond coutumier. -> Les droits connaissent des codes, ce sont des œuvres législatives tripartites comprenant prologue, corps de loi et épilogue. Cinq traits spécifiques se trouvent dans ces codes: * Forme empirique de ces codes (solutions fixées pour des cas d’espèce bien spécifiques, regroupées par thèmes). * L’expression de ce droit est casuistique (à chaque cas correspond une solution)

le peintre, de même que la grosse tête sur un corps débile peut lui paraître plus grotesque qu’inquiétante. La dissertation littéraire comme projet logique  Nous remarquons également dans ces portraits des exagérations qui peuvent porter préjudice à notre capacité d’identification aux personnages. Gwynplaine est devenu une caricature souffrante, mais une caricature quand même. Le lecteur comprend bien que ce héros n’a pas été créé pour lui-même, mais pour servir

cette digression à mon âge et à mon goût pour l’apologue. à ces mots le vieillard se tut. Je crois qu’il en était temps, car il commençait à se fatiguer. Je le remerciai des instructions qu’il m’avait données, et lui demandai la permission de lui porter le recueil de mes fables, pour qu’il voulût bien retrancher d’une main plus ferme que la mienne celles qu’il trouverait trop mauvaises, et m’indiquer les fautes susceptibles d’être corrigées dans celles qu’il laisserait. Il me le promit, me donna

l'interdit se doublant de la notion chrétienne de la faute. Marguerite Yourcenar confia : «J'ai goûté pour la première fois avec ‘’Anna, Soror...’’ le suprême privilège du romancier, celui de se perdre tout entier dans ses personnages, ou de se laisser porter par eux.» ____________________________________________________________ _____________________ Ces années furent surtout celles d’une passion impossible que Marguerite Yourcenar connut pour un homme qui ne l'aimait pas et qui, comme Alexis, préférait