être Libre Est Ce N Obéir Qu à Soi Même

" On a beau bouloir confondre l'indépendance et la liberté, ces deux choses sont si différentes que même elles s'excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qui lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît aux autres, et cela ne s'appelle pas un Etat libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre. Quiconque est maître ne peut être libre et régner c'est obéir. (…) Je ne connais de volonté

Suffit-il pour être juste d'obéir aux lois et coutumes de son pays ? La justice, ce n’est pas seulement la vertu ou la moralité. On pourrait dire, si la question était : " Suffit-il pour être vertueux ou moral d’obéir aux lois et coutumes de son pays ? " que la moralité ou la vertu n’est pas dans le comportement extérieur mais dans l’intention, et que l’obéissance n’est jamais qu’un comportement extérieurement conforme aux lois et aux coutumes. Ce comportement extérieur peut avoir une apparence

comment elle est établie. La thèse défendue par l’auteur dans ce texte est qu’une communauté ne peut contraindre légitimement un individu à faire (ou à ne pas faire) une action que si cette action porte préjudice à autrui. Pour soutenir cette thèse, énoncée dans la première phrase, John Stuart Mill récuse d’abord l’idée opposée : vouloir forcer un individu à agir (ou à ne pas agir) au nom d’un idéal de bonheur, de sagesse ou de justice est selon lui injuste. John Stuart Mill introduit alors une distinction

situations dans lesquelles l’obéissance exige un effort sur soi-même. Nous analyserons la thèse défendue par Henri Bergson en la décomposant en trois temps. Dans une première partie, l’auteur affirme que la société régit le temps et l’action individuels. Dans une seconde partie, il explique que le devoir s’accomplit presque toujours automatiquement. Dans une troisième partie, il démontre que la conscience est l’hésitation à obéir au devoir moral. Nous traiterons chaque partie en expliquant le

et écrit par Platon. Socrate vient d' être condamné à mort et Criton vient le voir pour le faire évader. Socrate veut réfléchir à ce qui est juste. Socrate est condamné car il aurait crées de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse.Les dieux étaient le fondements des valeurs morales et politiques. Il n'y as pas de société qui se retrouvent sans ses valeurs. Qui dans une société peut dicter ses valeurs ? L' homme vas chercher un fondement absolue à ses valeurs qu' il trouvera dans la religion

droit Remarques préliminaires2 1. Deux problématiques2 A. Pourquoi les hommes ont-ils des lois ?2 B. La loi peut-elle énoncer ce qui est juste ?2 2. Quatre termes à bien cerner : droit, juste, loi, égalité2 A. Qu'est-ce que le droit ? 2 B. Qu'est-ce que le juste ? 2 C. Qu'est-ce qu'une loi ?3 D. Qu'est-ce que l'égalité ?4 E. Synthèse à recopier dans vos notes4 Etape 2. Pourquoi les hommes ont-ils des lois ? 5 1. Présentation5 A. Une distinction utilisée au XVIIème et au XVIIIème siècle5

→ Texte 2 :(p.30-31 du manuel) « Il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je ne suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose […] enfin il faut conclure que cette proposition : je sais, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je le prononce ou que je la conçois. Les réponses

"On a beau vouloir confondre l’indépendance et la liberté. Ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait sou-vent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un État libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui, elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre. Quiconque est maître ne peut être libre, et régner c’est obéir. Il n’y a donc point de

Chapitre 2 : L'autorité de la parole .I-Définition de la parole : L'art de la parole donne à celui qui l'écoute un pouvoir particulier , celui d'être entendu et écouté . Selon Austin dans Quand dire c'est faire , la parole ne se contente pas de décrire mais aussi de produire des effets . On appelle autorité cette capacité de langage , de produire des résultats dans le réel. Si cette autorité dépend de la nature et de la forme du discours , elle dépend

d’homme à l’état de nature. C’est-à-dire qu’il suppose ou formule une hypothèse sur ce que représente l’homme à l’état de nature. Rousseau n’utilise pas cette méthode par hasard. En effet, l’emploi de cette méthodologie permet de faire l’étude à l’origine de l’homme, c’est-à-dire à l’état de nature. D’ailleurs, Jean-Jacques définit ce concept comme étant une période lointaine, par exemple dans les livres sacrés, l’homme n’est plus à l’état de nature. Aussi, cet homme est seul avec lui-même, mais cohabite