Peut-on considérer qu’un acte est normal s’il est naturel ?

Un acte normal étant une action humaine dépourvue de tout caractère exceptionnel, il est donc logique de dire que si cet acte est naturel, c’est-à-dire qu’il appartient à la nature d’un être, ici à la nature de l’Homme, il sera donc normal. Respirer, boire, manger, marcher, parler… Tous ces actes tirés du quotidien sont naturel chez l’homme. Nous ne pourrions pas dire de ces actes qu’ils sont anormaux.
Mais alors que peut-on dire d’un alcoolique ? Pourtant il ne fait que répondre aux besoins de son être, boire est un acte naturel mais est-il normal de boire de l’alcool jusqu’à en faire un coma ? La violence, la méchanceté, la jalousie peuvent être naturelle chez un individu mais faire acte de violence ou de jalousie ne peut appartenir à la normalité. Comment donc comprendre qu’un homme puisse commettre des actes anormaux alors qu’ils sont inscrits dans sa nature ?
L’homme fonde-t-il ses actions naturelles uniquement sur la morale collective, qui se doit d’entrer dans les normes ? Mais un abus de cet acte naturel ne le rendrait-il pas anormal ? L’humain serait-il capable de conduites ou pratiques extérieur à sa nature ? Le naturel et la normalité pourrait être connecté par un lien logique. Le naturel étant dans la nature de l’humain, il se relie souvent à la normalité car il n’en sort de l’ordinaire. La nature a fait que l’homme a des besoins vitaux comme tous les êtres. Si l’individu a besoin d’oxygène, il respire, si il manque de forces il mange, si il est en panne d’énergie il dort pour la regagner. Tous ces actes touchent à l’humanité et sont entrés dans les normes, nous pourrions même dire qu’ils appartiennent à la banalité, c’est-à-dire dépourvue de toute originalité. On ne peut penser d’un acte habituel et totalement naturel, comme respirer, qu’il est anormal. A vrai dire, nous le faisons tous et nous ne nous en apercevons plus forcément. Si