Antonin Cauwe, 5 pay

L'image au secours de l'écrit… qui s’en plaindra ?

Reprendre un livre pour le transformer en film est une pratique très courante et ce depuis l’invention même du cinéma. Les cinéastes de l'époque cherchaient à rendre leurs vision d’un récit à travers leur art. Aujourd’hui, la pratique existe toujours bien, les adaptations de livres au cinéma n’ont même jamais été aussi nombreuses. Comme exemple on peut citer notamment toutes les trilogies américaines pour adolescent comme Hunger Games ou Twilight, en France, on peut citer l’Adversaire le roman de Emmanuel Carrère adapté par Nicole Garcia ou encore 99 francs de Beigbeder.
Les grands classiques de la littérature, américains comme français, n’échappe pas non plus à cette tendances; Gatsby le Magnifique, L’écumes des jours ou encore Madame Bovary pour ne citer qu’eux ont tous été adaptés en film.
Bref, vous l’aurez compris, des adaptations ils en existe pour tous les goûts et pour tous les âges.
Mais lorsque que l’on vient à s’interroger aux raisons de cet engouement on y voit vite un aspect financier. En effet, dans cette rencontre de mondes se trouvent deux industries qui ont toutes les deux des intérêts économique à gagner. D’un côté, l’industrie littéraire qui depuis quelques années est en crise, dont les ventes d’un livre adaptées peuvent être boosté par le vitrine que leurs offres le film. De l’autre, l’industrie cinématographique, qui est toujours à la recherche de nouveau public à attirer dans les salles.
Dés lors on pourrait craindre certains écrivains ambitieux qui écrirait pour le cinéma et non plus pour un public désirant lire une œuvre littéraire.
Mais ne voyons pas le mal partout, adaptés une œuvre littéraire en film c'est aussi prendre part à une réflexion artistique et a une nouvelle vision d'une œuvre.

N’importe quel livre ne peut pas être adapté au cinéma, certaines histoires trop complexes, avec pas assez d’actions et trop d’introspection n'intéresse pas