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D'entrée de jeux, nous pouvons remarquer que l'entreprise étudiée dans ce cas, procède à une division de la charge de travail entre ses employés et selon leurs fonctions. Cette division n'est pas faite au hasard, car elle respecte l'ordre de pensée scientifique. Cette pensée veut que le travail soit divisé verticalement. En d'autres termes, les hauts gestionnaires se trouvent au sommet de la hiérarchie et ils y sont moins nombreux. C'est donc le cas pour la division médicale de la compagnie où l'on compte sept cadres supérieurs pour vingt vendeurs, vingt-cinq commis de bureaux et quatorze préposés à l'administration. Dans cette logique de division du travail, la direction a pour but de planifier, d'analyser et systématiser les tâches et laisse aux commis l'exécution de celles-ci. Pour la compagnie d'Assurance Sécuriplus, la démarcation entre les prérogatives des dirigeants et des commis sont évidentes. En effet, le commis exécute le traitement des formulaires selon un système de tri des réclamations bien établis. L'exemple suivant nous montre à quel point le travail est monotone et surtout que l'employé n'est pas payé pour réfléchir;
Il faut bien considérer la nature du travail. Il s'agit d'aller chercher quelques renseignements dans un certain nombre de dossier, s'assurer que la réclamation est valide et de l'approuver le cas échéant. Il ne s'agit tout de même pas de faire de la neurochirurgie!1
Tout comme dans le modèle taylorien, le commis de bureau est considéré comme un automate ou un outil de travail au même titre que son ordinateur. Nous pouvons y voir l'un des points faibles de l'organisation scientifique du travail. Les tâches demeurent les mêmes jours après jours, ce qui contribue l'aliénation de l'employé. Leur gestionnaire M. Blanchette en arrive à cette conclusion; « L'ennui, c'est qu'ils semblent s'en foutre éperdument»1. Dans le cas étudié, les commis sont à ce point désintéressé par leur travail