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L’usine T.E.K. du Québec a, en effet, des coûts de production plus élevés que les autres usines comparables de la même compagnie.
Nous constatons dès le départ que l’usine du Québec est moins performante. Le taux de productivité est bas et le taux de rejets et de retours sont plus élevés qu’ailleurs. En plus, ce taux va en augmentant.
Par surcroît, la qualité du produit est médiocre ce qui fait fondre la confiance des consommateurs.
Le facteur responsable que nous notons immédiatement dans ce cas est sans doute le manque de motivation évident des employés.
Le travail routinier est en partie responsable. En effet, les ouvriers travaillent debout sur une chaine de montage et font toujours la même tâche à tous les jours sans avoir conscience de l’importance de cette dernière. Après quelques temps à faire ces tâches, l’employé doit relever de nouveaux défis et ce besoin est complètement ignoré chez T.E.K. Au contraire, la spécialisation des employés est pratiquée ce qui a pour effet de démotiver les travailleurs et de les empêcher de se réaliser pleinement. Les employés ne se sentent pas concernés par la production et le rendement de l’entreprise. Le manque de communication fait en sorte que les employés ne sont pas au courant de la situation financière de l’usine qui est perçu seulement comme étant un pourvoyeur de salaire pour les employés. Ils croient effectivement que l’entreprise génère de gros profits alors qu’aucun profit n’est généré.
Il est également à noter qu’à plusieurs reprises au cours de la discussion entre le contremaître et son employé, ce dernier lui donne plusieurs indices sur la présence de problématiques mais le contremaître n’écoute pas l’employé et ne cherche pas à en savoir plus.
L’employé essaye assurément de mettre son contremaître sur la piste mais ce dernier n’investigue pas. Il lui dit