ADM1002 TN1
École d~s
Hautes Etudes
Commerciales
Affiliée à l'Université de Montréal
[Numéro du cas] Réservé au Centre de cas
Les Assurances Sécuriplus 1
Traduit par André CYR sous la direction du professeur Richard DÉRY.
Au cours de ses cinq ans à la direction du service des réclamations/médicaments,
Jean Blanchette n'avait jamais connu une aussi mauvaise semaine que celle qui venait de se terminer. Son service faisait partie de la division médicale de la société d'assurances Sécuriplus (ci-après, « Sécuriplus »). Cette semaine-là, tout avait été de travers. Malgré la formation qui leur avait été donnée, ses subordonnés semblaient totalement incapables de s'acquitter correctement de leurs tâches. M. Blanchette se demandait parfois si son emploi en valait vraiment la peine, compte tenu de tout le mauvais sang qu'il se faisait au travail.
De toute façon, la situation actuelle ne pouvait manifestement pas durer. Il fallait apporter des changements majeurs et M. Blanchette commençait à penser qu'il lui faudrait congédier quelques-uns de ses employés pour donner un avertissement sérieux aux autres.
La société
Sécuriplus était l'une des plus grandes entreprises d'assurances au Canada. La société comprenait trois divisions. Tout d'abord, la division vie vendait des polices d'assurance-vie conventionnelles qui représentaient 50 % des revenus de primes de l'entreprise. La très grande majorité de ces polices étaient vendues à des particuliers.
On comptait cependant environ 5 % des polices en vigueur qui avaient été achetées par des entreprises désireuses d'assurer la vie de leurs cadres supérieurs.
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Cas rédigé par Anthony A. ATKINSON, CMA professeur, Department of Commerce, Mont Allison University,
Sackville, New Brunswick.
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