Adm4025 travail noté 3
Édition libre-étudiant
Introduction
Il fût un temps pas si lointain, où les personnes âgées étaient considérées comme une référence patrimoniale pour la société. Ils avaient la reconnaissance de leurs pairs et le soutien de leurs familles. Aujourd’hui, nombre d’entre eux sont laissé de côté et n’ont plus le droit de parole. Une nouvelle génération, plus jeune, plus dynamique et plus économique, est demandée sur le marché du travail. La présence et l’expérience des travailleurs âgés ne sont plus considérées comme des acquis pour l’entreprise mais comme une dépense de temps et d’argent. Est-ce une bonne nouvelle pour une société en décroissance démographique ? Et qu’en pensent les principaux acteurs ?
Pour en savoir plus, j’ai fait de courtes recherches sur les pratiques de gestion des ressources humaines instaurées dans les grandes entreprises et les PME. Les résultats m'ont convaincu de l’importance de passer, au Québec, d’une culture de retraite vers de nouvelles fins de carrières.
Le vieillissement de la population est un enjeu des plus actuels. Les entreprises doivent collaborer avec le gouvernement et adopter de nouvelles pratiques en matière de gestion de la main-d’œuvre vieillissante. Il faut admettre qu’en fin de carrière, plusieurs possibilités sont envisageables. Les travailleurs peuvent se prévaloir des programmes de retraite anticipée, choisir de travailler plus longtemps ou opter pour une retraite progressive par exemple. Les défis liés à la relève sont donc de taille puisque la prévention des besoins de main-d’œuvre dans un contexte de vieillissement s’avère un processus complexe qui, pour compenser le déséquilibre démographique, doit composer avec une panoplie d’éléments, notamment des préférences