Affaire dreyfus
• L’affaire Dreyfus de 1894 à 1906 :
A) De l’affaire d’espionnage à l’affaire publique :
• Une affaire d’espionnage :
1. Alfred Dreyfus est accusé d’avoir, en 1894, pratiqué des machinations ou entretenu des intelligences avec un ou plusieurs agents des puissances étrangères, dans le but de leur procurés les moyens d’entreprendre une guerre contre la France en leur livrant des documents secrets. La base de l’accusation contre le capitaine Dreyfus est une lettre-missive écrite sur du papier pelure, non signée et non datée, établissant que des documents militaires confidentiels ont été livrés aux agents d’une puissance étrangère. D’après un examen attentif de toutes les écritures, il ressortit que l’écriture du capitaine Dreyfus présentait une remarquable similitude avec l’écriture de la lettre-missive incriminée.
2. Les juges de l’affaire ayant vu un dossier secret, le condamnèrent, le 22 Décembre 1894, à la déportation. En Janvier 1895, Dreyfus est solennellement dégradé. En plus de toutes ces sanctions « légales », Dreyfus fut torturé à de nombreuses reprises. Ceci est une peine extrêmement sévère même pour une affaire d’espionnage.
• Un innocent au bagne :
3. Ce fut l’erreur judiciaire. Le 13 Juillet 1897, les notes suite aux révélations de l’avocat Leblois révèlent qu’au moment de la condamnation du capitaine Dreyfus, tout le monde, juges et fonctionnaires militaires du ministère de la Guerre était convaincus de sa culpabilité. Mais à ce moment là, ce fut le contraire. Il y eut un doute et le ministre de la Guerre sait à quoi s’en tenir : Dreyfus est innocent. Ils connaissaient le coupable, le criminel. La coupable s’appelle Walsin-Esterhazy, un commandant de l’armée française. Son écriture est exactement pareille à celle de la pièce qui a fait condamner Dreyfus. Walsin a été pris sur une autre affaire d’espionnage depuis l’affaire Dreyfus ; et c’est alors que la similitude d’écriture avec celle de la