Agences de notatin
La finance comportementale et l'effet de mimétisme tentent alors d'expliquer ce que l'efficience informationnelle n'explique pas : le phénomène des bulles spéculatives.
On présentera la finance comportementale comme une vision alternative du fonctionnement du marché avec la rationalité auto-référentielle. Puis on expliquera ce courant à travers le mimétisme et la spéculation.
I-Présentation de la finance comportementale
I-1- La finance comportementale
La finance comportementale a été mise en avant par André Orléan dans les années 1980 en s'appuyant sur les Travaux de J.M Keynes dans la Théorie générale. La finance comportementale essaye d'expliquer les anomalies de l'efficience informationnelle des marchés. Elle explique la finance en tenant compte du comportement des agents au sein d'un groupe et non comme étant chacun isolé face au marché.
On part du postulat que les prix ne peuvent pas être efficients, car si c'était le cas, tout le monde aurait l'information et personne n'irait alors la chercher (théorie du «passager clandestin»). L'information a donc un prix, il existe donc une asymétrie de l'information. Certains possèdent l'information, d'autres non.
Ceux qui n'ont pas l'information ne savent pas ce qu'il va se passer dans le futur, ils ne connaissent pas le prix de l'actif plus tard. Cependant, le fait de pouvoir le revendre aujourd'hui, savoir que l'autre qui a peut être l'information est prêt à nous l'acheter nous permet d'avoir confiance dans cet actif. Dès lors, pour acheter ou vendre, on tient compte du comportement de l'autre, on observe son comportement voire on essaye de l'anticiper afin de faire d'autant plus de profit.
Le principe de la finance comportementale est donc de faire ce que fera globalement le marché et non ce que je pense être le mieux. «Il vaut mieux se tromper avec tout le monde qu'avoir raison tout seul».
Lorsque l'on cherche la bonne opinion et que celle-ci est attribuée par