Aide plaisir et travail
INTRODUCTION
Dans son sens premier besoin désigne tout ce qui est nécessaire à l’homme pour assurer son existence. Boire, manger, dormir… l’homme doit subvenir à tous ces besoins pour survivre. Mais la nature est hostile pour l’homme. Pour Platon, l’homme est plus que tout autre animal un être faible. Ces éléments vitaux ne s’obtiennent pas toujours directement (creuser un puits, faire du pain avec le blé…). L’assouvissement des besoins nécessitent donc une transformation de la nature pour en obtenir les formes utiles à la vie. Cet acte s’appelle le travail. Le travail permet donc à l’homme de subvenir à ses besoins. C’est évident. Mais le travail n’est-il pour l’homme seulement qu’un moyen de subvenir à ses besoins ?Autrement dit le travail n’apporte-il pas à l’homme autre chose ? De prime abord l’homme semble considérer le travail comme une tâche fastidieuse, éprouvante, qu’il n’effectue que pour la finalité(le salaire, l’objet créé…). (cf. thèse de Marx : le travail humain est toujours finalisé ; l’homme ne travaille pas par nature mais pour l’aboutissement de ses projets). Cependant si l’on considère seulement le travail comme une activité dénuée de tout intérêt si ce n’est le but, comment expliquer que les retraités ressentent souvent un « vide » dans leur vie, une impression d’inutilité (qu’ils peuvent compenser par le bénévolat) et parfois une profonde tristesse alors que par la pension de retraite de l'État subvient à leurs besoins ; comment encore expliquer cette sorte de volonté des milliardaires de se « rendre utile » à la société ou sombrent parfois dans des paradis artificiels bien qu’ils disposent de tout pour assouvir pleinement leurs besoins. Ces deux types d’individus ne travaillant pas, bien qu’ils aient leurs besoins