Aimer chez aristote et humanisme

1004 mots 5 pages
Aimer chez Aristote La pensée d’Aristote est un naturalisme : la nature est bonne, elle ne fait rien en vain, de sorte que nos connaissances, nos sens, nous disent tout ce que nous devons savoir et ressentir. Or, aimer est un sentiment naturel, donc nécessaire. Il est nécessaire d’aimer pour être heureux, tout comme de faire fonctionner son corps pour être en bonne santé. Aimer, c’est vivre ! La question est donc de savoir comment aimer : qui doit aimer qui ou quoi, à quel moment, …afficher plus de contenu…

Amour du père pour ses enfants, des enfants pour le père, amour comme liant social, qui génère la concorde, ce pourquoi les législateurs y attachent plus de prix qu’à la justice même. Car si les hommes sont amis, il n’y a plus besoin de justice, tandis que s’ils se contentent d’être justes, ils ont en outre besoin d’amitié. Amitié et justice ont donc une signification politique, dans la mesure où elles assurent la cohésion et l’unité de la cité. Cette exigence va mettre au premier plan la notion de ressemblance, à la base du sentiment communautaire. Aimer, c’est en quelque sorte être capable de s’assimiler quelque chose ou quelqu'un. En anthropologie, le premier partage social, qui est en même temps une assimilation de ce qui est autre à soi-même, c’est le repas. En mangeant à plusieurs la même chose, nous partageons ce moment où se restaure …afficher plus de contenu…

Mais les amitiés de jeunesse, fondées sur le plaisir, se perdent lorsque change l’objet du plaisir. L’une des difficultés des relations d’amitié est la tension qui existe entre l’identité (nous sommes semblables en tant qu’humains) et la différence (nous sommes différents, ne serait-ce que par l’espace que nous occupons). Trop de différence peut entraîner l’impossibilité de communiquer, trop de ressemblances peut conduire à l’illusion narcissique que le meilleur ami serait soi-même, d’où une perpétuelle insatisfaction quand l’autre ne réagit pas, ou n’agit pas comme on l’aurait fait soi-même. L’amitié suppose une commune mesure, et la différence des conditions lui est un obstacle important. C’est même ce qui donne lieu à cette question de savoir si, en fin de compte, les amis souhaitent pour leurs amis les biens les plus grands. Peut-on aimer au point de vouloir que l’autre soit heureux, alors qu’on

en relation

  • Pourquoi "le phénomène people" fonctionne si bien?
    266 mots | 2 pages
  • En quoi un club sportif permet-il à créer du lien social ?
    852 mots | 4 pages
  • Les couples heureux sont-ils compatibles ?
    1221 mots | 5 pages
  • L'Avalée des avalés
    1931 mots | 8 pages
  • Je n'ai qu'une seule sauvage
    865 mots | 4 pages
  • Lexique manon lescaut et lescaut
    883 mots | 4 pages
  • Iphigenie des idées de rédaction de texte
    885 mots | 4 pages
  • La rationalité est-elle un obstacle ou un obstacle amoureux ?
    628 mots | 3 pages
  • Dissert Français Capu
    761 mots | 4 pages
  • Les thèmes de l’amitié et de la solidarité dans la vie devant soi de Romain Gary
    13155 mots | 53 pages
  • Question préalable
    527 mots | 3 pages
  • miM 19 dec 14.doc
    3424 mots | 14 pages
  • Plaidorie
    1642 mots | 7 pages
  • dscssdsdsqdqsdsq
    576 mots | 3 pages
  • 123456
    600 mots | 3 pages