Alain - propos du 6 aout
Alain nous montre dans un premier temps que tout homme qui pense commence toujours dans l'erreur. Selon lui, on ne peut atteindre la vérité sans passer par ce qu'il appelle "l'esquisse". Un homme, pour Alain, qu'il est un esprit juste ou qu'il soit sot, passe nécessairement par l'erreur afin de posséder en suite le vrai. C'est pour cela qu'il compare l'esprit humain à l'abstrait. Une première esquisse est nécessaire, ici donc l'erreur, pour obtenir le résultat final qu'est la vérité. Le travail de l'homme est de corriger la première esquisse. Il doit trouver la vérité dans l'erreur en la corrigeant lui-même. Et ce ci est vrai pour tous les esprits. L'homme ne doit point selon Alain s'obstiner à rester dans l'erreur. Il doit se corriger. Mais l'erreur est nécessaire. Sans erreur, pas de vérité. Un peintre ne se lance pas u premier coup ; il fait une esquisse, la façonne, la corrige pour parvenir au résultat final. Il en est de même pour tout esprit humain. Nul ne peut atteindre directement le vrai. Aussi, pour Alain, tous nos jugements sont d'abord erronés puis redressés. C'est pourquoi l'auteur en vient à la conclusion que les erreurs sont des jugements téméraires, c'est-à-dire obstinés et que ce que nous appelons vérité fut d'abord une erreur par la suite redressée.
Dans un second temps, Alain aborde la notion de préjugé, avec