Alcools de guillaume apollinaire

13346 mots 54 pages
Alcools Guillaume ApollinaireOeuvre du domaine public.En lecture libre sur Atramenta.netZoneÀ la fin tu es las de ce monde ancienBergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matinTu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaineIci même les automobiles ont l’air d’être anciennesLa religion seule est restée toute neuve la religionEst restée simple comme les hangars de Port-AviationSeul en Europe tu n’es pas antique ô ChristianismeL’Européen le plus moderne c’est …afficher plus de contenu…

Des blancs ruisseaux de ChanaanEt des corps blancs des amoureusesNageurs morts suivrons-nous d’ahanTon cours vers d’autres nébuleusesJe me souviens d’une autre annéeC’était l’aube d’un jour d’avrilJ’ai chanté ma joie bien-aimée Chanté l’amour à voix virileAu moment d’amour de l’annéeAUBADE CHANTÉE À LÆTARE, UN AN PASSÉC’est le printemps viens-t’en PâquetteTe promener au bois joliLes poules dans la cour caquètentL’aube au ciel fait de roses plisL’amour chemine à ta conquêteMars et Vénus sont revenusIls s’embrassent à bouches follesDevant des sites ingénusOù sous les roses qui feuillolentDe beaux dieux roses dansent nusViens ma tendresse est la régenteDe la floraison qui paraîtLa nature est belle et touchantePan sifflote dans la forêtLes grenouilles humides chantentBeaucoup de ces dieux ont périC’est sur eux que pleurent les saulesLe grand Pan l’amour Jésus-ChristSont bien morts et les chats miaulentDans la cour je pleure à ParisMoi qui sais des lais pour les reinesLes …afficher plus de contenu…

j’aime ou que je bafoueEt de toucher les vêtementsPour ne pas douter si l’on est frileux ou nonÔ gens que je connaisIl me suffît d’entendre le bruit de leurs pasPour pouvoir indiquer à jamais la direction qu’ils ont priseIl me suffit de tous ceux-là pour me croire le droitDe ressusciter les autresUn jour je m’attendais moi-mêmeJe me disais Guillaume il est temps que tu viennesEt d’un lyrique pas s’avançaient ceux que j’aimeParmi lesquels je n’étais pasLes géants couverts d’algues passaient dans leurs villesSous-marines où les tours seules étaient des îlesEt cette mer avec les clartés de ses profondeursCoulait sang de mes veines et fait battre mon cœurPuis sur terre il venait mille peuplades blanchesDont chaque homme tenait une rose à la mainEt le langage qu’ils inventaient en cheminJe l’appris de leur bouche et je le parle encoreLe cortège passait et j’y cherchais mon corpsTous ceux qui survenaient et n’étaient pas moi-mêmeAmenaient un à un les morceaux de moi-mêmeOn me bâtit peu à peu

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