Allocation des ressources
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L’exploitation d’énergie au Québec est un aspect important de l’économie de la belle province. En effet, le Québec exploite en grande partie de l’hydroélectricité au point où il est le quatrième producteur mondial (97% de la production du Canada est au Québec). L’hydroélectricité est une forme d’énergie renouvelable et celle-ci est exploitée par un monopole d’État, soit Hydro-Québec. Il nous semble donc évident que le Québec diversifie davantage ses sources d’exploitation dans le secteur de l’énergie. Ce qui nous amène à se pencher sur l’exploitation des gaz de schiste au Québec. Cependant, il faut comprendre que le gaz de schiste est une énergie non renouvelable, peu connue de la population. Et, que cette exploitation sur les terres du Québec sera effectuée par des entreprises privées et non par un monopole d’État. Cette situation engendre donc, une réticence auprès de la population. Ce qui nous mène à se demander, en quoi l’exploitation des gaz de schiste au Québec pourrait mener à une allocation inefficiente des ressources? Pour y répondre, nous aborderons, dans un premier temps, comment la théorie des jeux s’opère à travers les différents acteurs entourant les gaz de schiste. Par ailleurs, nous démontrerons la présence de coûts de transaction issus de l’exploitation des gaz de schiste. Ensuite, nous allons démontrer que les droits de propriété ne sont pas bien définis face à cette nouvelle forme d’énergie.
La venue d’entreprises privées exploitant les gaz de schiste dans ‘‘la cour’’ des résidants de petites municipalités au Québec, a semé l’émoi auprès de la population. Les gouvernements se voient coincés d’une certaine manière dans un dilemme entre l’écoute de leur peuple et l’éventuelle valeur ajoutée au PIB ainsi que d’éventuelles créations d’emplois grâce aux entreprises qui viennent s’installer au Québec pour exploiter le gaz de schiste. En fait, selon l'analyse développée par Secor, le forage d'un puits générera 1,85 millions de dollars en valeur