Allégorie de la vanité, stradanus jan der straet
Description et analyse de l’image : la vanité
Allégorie de la vanité, d'après Stradanus Jan van der Straet, original conservé au musée du Louvre, Paris
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Sur cette image, au premier-plan on voit une jeune femme blonde. Elle est très légèrement vêtue, d’une courte nuisette transparente, qui ne protège que son ventre et son nombril. Elle tient dans sa main une de ses parures, tandis que ses autres ornements sont éparpillés au sol. A droite, un paon male fait la roue et regarde en l’air. A gauche, une fiole déverse son contenu à terre. La femme est assise sur son lit à baldaquin, avec la jambe gauche relevée. Elle se trouve dans une position impudique qui montre assez bien son anatomie, et, la main sur son sein droit, elle se regarde dans le miroir, la tête penchée en arrière. A l’arrière-plan, un squelette se montre imperceptiblement, on distingue son crâne et le haut de ses épaules. Dans le miroir, la tête de la femme se superpose avec celle du mort.
Son vêtement léger et sa position ne sont pas ceux d’une femme au réveil normale, elle sort d’une nuit de plaisir, cette impression étant renforcée par le lit sur lequel elle se trouve. Les draps et sa toilette sont froissés, évoquant la passion. Ses bijoux parsemés au sol expriment qu’elle s’est délivrée d’eux lorsqu’elle s’est déshabillée. Le paon, en position dominante, personnifie l’orgueil de la femme. Le flacon déverse ce qu’il comporte, comme le temps qui passe peu à peu. Sur le lit, plusieurs matelas s’amoncellent, pour montrer la position sociale de la femme, représentée par les nombreuses couettes et qui prouvent son élégance et son raffinement. Son regard est porté au-delà de son reflet, vers la Mort à l’arrière. A moitié dissimulé derrière la draperie, la Mort attend la jeune femme, prêt à attraper la femme en pleine jeunesse. La femme, ne se souciant pas de ce qu’elle voit,