Analyse acte ii scène 5, phèdre
Le passage se trouve juste après la scène d’aveux d’Hyppolite à Aricie qui répond par les mêmes sentiments. Cela accentue la dimension tragique de passage : l’amour de Phèdre est impossible.
Au début, Phèdre (1877) avoue ses sentiments en comparant Hyppolite à son père. Il répond ensuite qu’il comprend sa tristesse face à la mort de Thésée. Phèdre fait alors une déclaration d’amour à Hyppolite en assimilant tout ce qu’elle aimait chez Thésée aux similitudes dans les traits du jeune homme. Elle finit par lui montrer l’ampleur de ses sentiments. Lorsqu’Hyppolite entend ces aveux, il ressent une honte et un dégout pour sa belle mère. Elle lui montre alors, dans la deuxième tirade, son amour qui la fait souffrir. Ensuite, elle met cet amour criminel sur le compte de la malédiction des Dieux tout en s’assimilant à un monstre. On remarque ensuite le désespoir de Phèdre face à cet amour criminel contre lequel elle ne peut lutter.
De quelle manière Phèdre montre son amour à Hyppolite ?
Analyse de la deuxième tirade de Phèdre
« Tu » ( marque le début de ses aveux. On remarque que les conventions volent en éclat.
Interjection « Ah ! » + « cruel » (utilisé deux fois) ( Phèdre montre à Hippolyte à quel point il la fait souffrir. Il ne l’aime pas et lui reproche de ne pas l’aimer par l’adjectif « cruel ».
« Tu m’as trop entendue » + vers suivant( Révélation de Phèdre. Hippolyte a tous les éléments pour comprendre que Phèdre l’aime. Les allitérations en « t » et « d » montrent l’explosion de ses sentiments. « Connais donc » ( passion qui éclate. Dans le vers 3, Phèdre est relier à ses sentiments par l’allitération en « f » et « r ».
« Toute sa fureur » ( passion, souffrance.
« Jaime. Ne pense pas qu’au moment que je t’aime »(déclaration d’amour confirmant les pensées d’Hippolyte., aveu arraché. « J’aime » verbe isolé. Elle n’arrive pas à dire je t’aime ce qui montre ses remords : elle ne s’approuve pas elle-même. Elle se condamne par