Analyse Acte III scène 16 Le Mariage de Figaro Beaumarchais
« Acte III, scène 16 »
Le Mariage de Figaro (1784)
Introduction :
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est un dramaturge des Lumières né en 1732 et mort en 1799. Fils d’horloger, il a une vie aventureuse et mouvementée : espion, homme d’affaire, éditeur des œuvres de Voltaire. Il est influencé par Diderot pour le drame et Voltaire pour sa verve dénonciatrice. Il fonde la Société des auteurs dramatiques pour défendre les droits d’auteurs. Il est aujourd’hui reconnu pour sa trilogie de Figaro, Le Barbier de Séville ; Le Mariage de Figaro et La Mère coupable ; sa critique de la noblesse et des privilèges lui vaut la censure et la prison. Les philosophes et écrivains des Lumières s’appuient sur les découvertes scientifiques pour développer l’esprit critique et lutter contre les préjugés et les superstitions et les abus de pouvoir. Les Lumières valorisent le pouvoir de la raison et l’esprit de tolérance. Le Mariage de Figaro est un drame bourgeois écrit en 1778. La pièce se voit refuser la permission d’être jouée pendant 4 ans, elle passera devant 6 censeurs avant d’être acceptée. La première représentation a lieu en 1784. La scène 16 de l’acte III nous montre la fin de la procédure judiciaire intentée contre Figaro pour qu’il se marie avec Marceline, comme le souhaite le comte afin de garder Suzanne pour lui.
Axes de lecture :
Une scène de reconnaissance
Le coup de théâtre
Comique : Figaro ne voulait aucun lien avec Marceline en refusant de l’épouser, et elle est finalement sa mère
Surprise : « se levant vivement » « Dieux ! C’est lui ! » « vivement » « exalté » « Sa mère ! » « Oooh ! »
La scène de reconnaissance
Topos litt. caractère œdipien mais s’efface sous le sentiment maternel de M
De la surprise on passe chez Figaro à de la déception : « désolé – Oooh ! Aïe de moi ! » espérait que ses parents soient des aristocrates mais ils ne sont en fait qu’une vieille fille et un simple médecin qu’il a de nombreuses fois berné
Figaro finit par