Analyse de données pour nos hypothèse
Notre première hypothèse consiste à dire que les institutions scolaires ne répondent plus adéquatement à leur mandat d’éduquer sexuellement les jeunes étudiants. Il est intéressant de voir maintenant ce que des spécialistes en ont à dire à ce sujet.
Tout d’abord, Madame Christine Pelchat, présidente du Conseil du statut de la femme (CSF), affirme que les comportements sexuels des jeunes étudiants sont de plus en plus inquiétant ce qui accentue l’urgence d’avoir une meilleure éducation sexuelle dans les établissements scolaires. En effet, elle tient compte du fait que les institutions scolaires, puisqu’ils sont un milieu de vie pour tous les 5 à 21 ans et dit que : «C’est par le puissant levier de l’éducation qu’on peut agir le plus efficacement sur la construction identitaire des jeunes et sur la formation de leur jugement et de leur esprit critique.» Elle critique le nouveau programme de formation de l’école québécoise de ne pas avoir mis assez d’importance aux cours d’éducation à la sexualité car ceux-ci s’inscrivent dorénavant dans le domaine général de formation Santé et bien-être et donc, est la responsabilité de plusieurs personnes. Ce qui a pour résultat que personne ne se sent directement concerné pour l’enseigner.
Ensuite, nous avons le sociologue Michel Bozon de l’Institut National des Études démographiques qui fait la différence entre l’éducation sexuelle dans la période traditionnelle et moderne. En effet, avant lorsque l’Église était beaucoup plus présente, c’était la famille et les religieux qui s’occupaient de l’éducation sexuelle des jeunes. Comme le dit Bozon, il s’agissait ici d’éviter que la sexualité se détache de l’institution familiale et de la morale religieuse. Aujourd’hui en Amérique du Nord, la quasi-totalité des écoles secondaires possèdent un enseignement d’éducation sexuelle très variable. Michel affirme qu’il y a trois tendances à l’éducation sexuelle : Sois les éducateurs se contentent de recommander