Analyse de general motors
Economique :
JUILLET 2008 : GM continue de se serrer la ceinture : le numéro un américain de l'automobile va suspendre le versement d'un dividende et supprimer les bonus versés à ses cadres dirigeants. Ses investissements vont être réduits de 1,5 milliard de dollars ; Le constructeur de Detroit, qui a accusé sur l'année 2007 une perte de près de 39 milliards de dollars, était dans le rouge à hauteur de 3,25 milliards de dollars lors les trois premiers mois de 2008
2 DÉCEMBRE 2008 : 17,4 milliards de dollars pour GM et Chrysler : le Trésor a finalement décidé de débloquer 13,4 milliards de dollars, issus du Plan Paulson pour le sauvetage des banques, en échange de mesures de retour à la rentabilité. Une deuxième tranche de 4 milliards pourrait compléter le dispositif en février.
21 JANVIER 2009 : GM perd sa place de numéro un mondial : Les ventes mondiales de General Motors ont totalisé 8,35 millions de véhicules en 2008, en baisse de 10,8% sur un an. Toyota a annoncé plus tôt dans la semaine des ventes de 8,972 millions d'unités, en recul de 4% sur l'année. Le Japonais passe donc devant l'Américain, qui monopolisait la position de premier constructeur mondial depuis 77 ans.
30 MARS 2009 : Ultimatum pour Chrysler et GM, décapité par Obama : La procédure utilisée serait vraisemblablement un aménagement du Chapitre 11 ; La nouvelle administration Obama met la pression sur le groupe. Le PDG Rick Wagoner est remplacé par le directeur général adjoint, Fritz Henderson. Le groupe a deux mois pour présenter un nouveau plan à l’Etat
27 AVRIL 2009 GM va abandonner Pontiac et supprimer 7.000 à 8.000 postes supplémentaires : Dans le but d'abaisser le seuil de rentabilité à 10 millions de véhicules vendus sur le territoire américain, au lieu des 15 à 17 millions de ventes enregistrées entre 1995 et 2007, GM prévoit depasser de 47 à 31 sites de production en 2012. Ce qui revient à fermer une usine supplémentaire par rapport au plan