Analyse de phèdre - victor hugo
975 mots
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Dans un premier temps, Phèdre viendra à Hippolyte dans le but de garantir la protection de son fil qui n’a maintenant plus de père. Cependant, elle résistera mal à l’envie de lui déclarer son amour. Cela se traduira tout au long de la première strophe de l’acte V par le biais d’un vocabulaire fortement connoté. D’ailleurs, Phèdre commence dès le vers 579 à nous révéler l’objet de ses craintes lorsqu’elle utilise le mot « sang ». Phèdre ne fait alors pas simplement allusion à l’effet que lui procure Hippolyte en son cœur et en son sang, mais elle porte plutôt l’accent sur le sang lui-même. C’est ce lien de descendance familial qui força Phèdre à cacher son jeu toutes ses années et qui continuera à le faire tout au long de l’extrait. Justement, au vers 585, on illustre bien la difficulté qu’éprouve Phèdre à garder pour elle cet amour. La où Phèdre verra une manière de sous-entendre son désir d’union et d’amour envers Hippolyte, Hippolyte ne verra que compassion et compréhension face à leur peine commune. C’est dans le mot « joindre » que toute cette distinction ce ferra, mais Phèdre ne s’arrêtera pas là. Elle répètera le processus au vers 590, où elle emploiera le terme « embrasser » plutôt que n’importe quel autre terme afin de lui signifier cette même idée. Pourtant, encore une fois, Hippolyte ne verra en ce mot qu’une manière de lui implorer la protection d’un fils chéri. Ensuite, Phèdre sera prise par ce qu’elle laissera paraître comme de la culpabilité. Dans les mots « secret remord » et « odieuse mère » aux vers 591 et 594, elle entamera un discours remplit d’arrières pensées. D’un côté, elle laissera croire à Hippolyte qu’elle regrette d’avoir été si dur envers lui, alors qu’en vérité, elle voudra plutôt dire qu’elle regrette de l’aimer lui, son beau-fils. D’une autre manière, en se traitant d’odieuse mère devant Hippolyte elle lui ferra également croire que sa seule faute est d’avoir attiré sa haine sur son fils, alors qu’encore une fois, elle se trouve