Contraception d’urgence

I. Lieu de stage
Collège Jules Solesse, Bois de Nèfles St Paul.
II. Observations, étonnements
Lors de mon stage, une jeune fille de 14 ans, que j’appellerai Marie, se présente en prétextant qu’une de ses copines à besoin de la pilule du lendemain. L’infirmière lui répond qu’elle a besoin de voir la jeune fille afin de lui parler. Marie avoue alors que c’est pour elle. L’infirmière la fait rentrer dans son bureau et ferme la porte. Elle me présente à la jeune fille et lui explique, qu’au même titre qu’elle, je suis tenue au secret professionnel et au respect de la confidentialité. Marie donne son accord et l’entretien peut commencer. Après quelques questions, l’infirmière établit qu’il s’agit bien d’un rapport sexuel, consenti avec son petit copain, qui s’est produit la veille. Marie dit ne pas prendre de contraception et s’être « protégée », l’infirmière me dira par la suite qu’elle n’a pas tenu compte de cette dernière information car les jeunes n’avouent jamais ne pas mettre de préservatifs. Elle refuse que ses parents soit au courant et pourtant l’infirmière lui explique l’importance qu’au moins un de ses parents soit au courant de la situation et ce pour 2 raisons. La 1ère étant son âge, la majorité sexuelle en France étant de 15 ans, et la 2ème étant d’instaurer un suivi médical en vue de surveiller une éventuelle grossesse en cas d’échec de la contraception d’urgence ainsi que la mise en place d’une contraception préventive étant donner la relation qu’elle entretient avec son petit ami. Marie finit par accepter car elle a compris que c’était dans son intérêt et pour sa sécurité mais elle appréhende énormément la réaction de sa mère. Le rendez-vous avec la maman est pris pour le lendemain en attendant l’infirmière finit l’entretien en lui donnant la pilule et en lui expliquant les éventuels effets secondaires. Le lendemain, l’infirmière a expliqué la situation à la maman qui a plutôt bien réagit car « elle se doutait bien que ça