TRAVAIL DU GROUPE 3
ANALYSE
Mme S. originaire du Congo Brazzaville, mariée 5 enfants à charge dont 2 enfants de sa défunte sœur (septicémie) travaillait en tant que auxiliaire de puériculture, elle vit dans un pavillon, elle a une vie sociale correcte.
Elle est angoissée depuis l’annonce de son cancer de sein en avril 2010, suite à la consultation infirmière, elle s’interroge sur ses propres réactions, face à la mammectomie, à la réaction de son mari et de ses enfants, à la cicatrice et à l’absence du sein qui est visible et qui lui rappellera toujours le fait d’être malade.
Au vu de ces appréhensions, Mme s risque de voire son image corporelle perturbée après la mammectomie. Surtout qu’on sait que Mme s est très coquette et aime mettre des décolletés.
A ce jour, Mme S est en plein deuil anticipé suite à son cancer du sein, elle le manifeste en alternant pleurs, colère et culpabilité « je ne fume jamais, je ne bois pas » et cherche du réconfort auprès de sa famille. Du point de vue culturel, son père positive à l’annonce de la maladie de sa fille : « Tu as de la chance de pouvoir te faire soigner et c’est pris à temps.
Par contre son mari est fuyant face à cette situation et par rapport à son vécu car sa mère est morte d’un cancer du sein, cela pourrait être un mécanisme de défense.
Mme S s’inquiète beaucoup sur son devenir en se posant beaucoup de questions sur la mammectomie et ses suites, (chimio, radiothérapie, hormonothérapie ainsi que les effets indésirables) mais aussi sur sa reconstruction sociale. Son mari étant souvent absent, elle gérait le quotidien de la maison ainsi que les activités sportives des enfants.
Ceci pourrait entrainer une perturbation de la dynamique familiale.
Toutes ces situations entretiennent une perturbation de son sommeil; elle se réveille souvent la nuit depuis les premières investigations mais ne souhaite pas de traitement pour le moment ; et entretiennent par la suite son anxiété.

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