Analyse de pratique
Situation 1 :
Lieu : La situation à lieu dans un établissement de psychiatrie adulte, et plus particulièrement dans le bureau infirmier.
Situation :
Je prend mon service à 8h un mardi matin, jour où ont lieu des séances de sismothérapie. Je demande à l’infirmière si elle connaît le nombre de patients qui ont leur séances ; elle me réponds quatre ou cinq patients. Je regarde alors dans la planification du jour le nombre et le nom des patients à préparer et à laisser à jeun (donc pas de petit déjeuner et pas de médicament). Sur la planification il est noté six patients. L’IDE me dit qu’un des patients, Mr P, n’a pas de séances de sismothérapie mais qu’il se rend en consultation d’anesthésiste et par conséquent qu’il peut prendre son petit déjeuner et ses médicaments. Etant donné mon statut d’élève infirmière et sa responsabilité en tant qu’infirmière qui m’encadre, je lui fais confiance.
Quelques minutes plus tard nous partons servir les petits déjeuner et donner les médicaments avec deux infirmiers, l’aide soignante et moi même aux patients dont Mr P. Tout les patients prévus en sismothérapie restent à jeun et partent accompagnés de l’aide soignante vers 9h00. Vers 9h30, Mme J cadre du service demande pourquoi Mr P est toujours dans le service et n’est plus à jeun (café dans la main). Je dis alors que ce matin, l’infirmière m’a affirmé que ce patient n’était pas prévu dans les séances de sismothérapie mais uniquement en consultation anesthésiste. La cadre appel le médecin psychiatre pour vérifier quand Mr P aura sa première séances. En raccrochant elle nous annonce que Mr P était bien prévu ce matin d’abord en consultation et après en sismothérapie. Je me retrouve mal à l’aise. J’avais bien dit à l’infirmière que Mr P était prévu. Je me tourne alors vers cette dernière qui nie les faits. Je suis maintenant tiraillée entre l’envie de dire clairement ce qui s’est passé malgré une version opposé à la mienne. Et entre le