analyse des contraste dans Marivaux "ile des esclaves" et "la colonie"
Dans les deux œuvres traités, Marivaux a mis des contrastes différents qui vont être décrites dans ce qui suit. Premièrement, ces contrastes principaux sont créés par les personnages qui tombent l’un sur l’autre et le fait d’un nouveau lieu, l’île, qui permet de reconstruire la culture et la politique. Et cela mettra tous les aspects en cause, surtout les hiérarchies. « Marivaux va justement nous mener à nous interroger sur [des] coutumes, sur leur légitimité – et, par la même occasion, sur la légitimité des nôtres (p. 150) ».
2.2.1 Maître et serviteur
La relation entre maître et serviteur est montrée différemment dans « L’île des esclaves » que dans « La Colonie ». Cette relation est créée par les paroles et le comportement des personnages. Dans « L’île des esclave » le langage d’Iphicrate est « la langue d’Athènes (1 s. l. 84) » qui souligne son statut de maître. En outre, les surnoms que les maîtres donnent à leur serviteur sont péjoratifs, comme par exemple « Sotte, Ridicule, Bête, Butorde, Imbécile, et cetera (s. 3, l. 10-11) ». La supériorité et la violence des maîtres se montrent alors dans la langue. Les noms jouent aussi un rôle significatif dans « La colonie », mais d’une manière différente: « je commande, en vertu de ma pleine puissance, que les nommées Arthénice et Sorbin soient tout un, et qu’il soit aussi beau de s’appeler Hermocrate ou Lanturlu, que Timagène, qu’est-ce que des noms qui font des gloires ? (s. 17, l. 35-38) ». Il est évident que le nom et le langage ont un rapport et même une corrélation avec le statut social. Ainsi Marivaux remet le statut social en question.
Dans « L’île des esclaves » après le changement de rôles, Trivelin ne considère les maîtres, Iphicrate et Euphrosine, pas exactement comme esclaves mais comme des malades qui doivent être rendu « sains, c’est-à-dire humains, raisonnables et généreux (2. S. l. 91-92) ». Vu que les maîtres doivent apprendre ces qualités en étant esclaves cela