Analyse esthetique big fish
En effet, le narrateur Will raconte à son père malade ( Edouard ) comment il aurait imaginé sa mort, lui qui toute sa vie a entendu les péripéties de son Père de façon extraordinaire.
Nous avons donc au niveau sonore un jeu sur le présent de la narration et l’imaginaire, où se déroule l’action, ce qui se ressent aussi énormément sur la musique.
Nous passons par exemple sans cesse d’une ambiance rythmé avec des cuivres, des cordes, jouant Allegro Vivace lorsque nous sommes dans l’imaginaire, puis nous passons directement à une ambiance beaucoup plus calme, avec des cordes pincées et des nappes basses qui font appellent à notre émotion.
Le fait, qu’une partie de l’histoire se passe dans l’imaginaire, a donc laissé comme toujours une grande liberté à Danny Eflman, sur le plan de la partition sonore, en effet, on retrouve par exemple des harpes et des cuivres qui nous font directement tomber dans une histoire à la fois magique et imaginaire.
La dualité de cet extrait permet aussi de jouer les différentes voix, et leurs spatialisation. Ex : Will se réveil dans l’hôpital, on le voit à l’image, et c’est lui même qui narre l’histoire.
Les variations de jeu de l’orchestre symphonique suscite de l’émotion au spectateur, notamment le stress qui est par exemple renforcé par un son rappelant celui d’un chronomètre lors de la course en voiture.
La séquence de la course en voiture est elle très dynamique, aussi bien au niveau du montage video qu’au niveau du montage audio, on retrouve par exemple beaucoup de percussions et de cuivres qui renforce énormément le côté “ héros “ de ces deux personnages.
Danny Elman a su parfaitement gérer à la fois l’émotion et l’action dans cette extrait, alternant l’Alegro Vivace de l’action, à l’adagio de la réalité .
Ces cassures rythmique