Analyse - eugénie grandet
Eugénie Grandet – Honoré de Balzac
Analyse
Analyse
Le livre de Balzac est basé principalement sur l’argent. Balzac ayant lui-même des difficultés financières, il peut parler de cela sérieusement. L’histoire se passe au XIXème siècle et le fait d’avoir beaucoup d’argent est un signe de respect ; plus une personne a de l’argent et plus elle est respectée, la personne à plus de pouvoir. Le but des personnages du livre est de s’enrichir. Pour Balzac, l’avarice est un signe d’égoïsme.
Le personnage principal le plus avare, c’est Félix Grandet. Son but dans la vie est d’avoir le plus d’argent possible. Il ne vit que pour l’argent. Il économise et chouchoute son or. Il va faire en sorte d’avoir une fortune que tout le monde rêverait d’avoir.
Grandet était puissant et très rusé ; il calculait tous ses coups, il jouait de sa personne. Il bégaye pour tromper ses clients. Il prétend être sourd. C’est comme cela qu’il a gagné en avarice et en pouvoir.
Monsieur Grandet obtint alors le nouveau titre de noblesse que notre manie d’égalité n’effacera jamais, il devint le plus imposé de l’arrondissement.[1]
Grandet était minutieux du détail, il ne tient pas sa famille au courant de sa fortune. Seules des personnes de confiance sont au courant.
Quant à ses capitaux, deux seules personnes pouvaient vaguement en présumer l’importance : l’un était monsieur Cruchot, notaire chargé des placements usuraires de monsieur Grandet ; l’autre, monsieur des Grassins, le plus riche banquier de Saumur.[2]
Il n’appelle pas le médecin dès que sa femme tombe malade, c’est ici un signe d’égoïsme. Il n’a sauvé l’honneur de son frère, père de Charles, que parce que cela ne lui coûtait rien.
Lui, sa femme et Eugénie, ainsi que Nanon la servante, vivent dans une maison d’un aspect misérable, avec juste le strict minimum. Il oblige sa famille à manger restreint pour ne pas devoir payer des