C- Le désespoir face à la mort

-Support : analyse de l’extrait : « Il étouffe […] Je ne veux pas y retourner » p.75-81

Montrer comment, à travers ce passage, Ionesco aborde l’angoisse métaphysique de la mort.

1) Une angoisse désespérante
Spectacle d’un persg au seuil de la mort, crie son désespoir.
• Se sent seul, injustement abandonné « on ne peut pas ou bien on ne veut pas m’aider » l.21-22.
• Impuissant devant son malheur « comment m’y prendre » « Moi-même, je ne puis m’aider »
• épouvanté de sentir le froid de la mort le gagner, prenant cse de l’inexorable fatalité « hélas, tout ce qui doit finir est déjà fini »l.46-47 « J’ai peur, je m’enfonce, je m’engloutis, je ne sais plus rien, je n’ai pas été. Je meurs » « Ah, la la, la,,la,la,la,la »= Lamentations, gémissements.
• Véhémence de son invocation au soleil se traduit par le caractère oratoire des phrases : suite d’impératifs (l.23-24-30 etc.), de subjonctifs de souhait l.27 « que tu entres dans mon corps », répétition du mot soleil (4 x en doublet), du vb « voir » l.29 = prière = essai de conjurer la mort.

2) une résistance grotesque
Certains aspects lui ôtent tte dignité.
• Paraît alors lâche et bouffon « pauvre cerveau » l.43 (médecin) + réplique de Marguerite l.44.
• Souhaits d’un égoïsme monstrueux « dessèche et tue le monde entier » l.31, « que tous meurent pourvu que je vive éternellement » l.32-33.
• Ne se rend pas compte de l’énormité des propos « petit sacrifice » l.32 « je garderai le souvenir des autres » l.35.
• Cherche à attendrir puérilement « petit soleil, bon soleil » l.30-31.
• Termes familiers, insolites ds un registre soutenu « je m’arrangerai » l.34 + expression « même avec une rage de dents pdt des siècles et des siècles » l.45-46. Effet comique.
• Mélange tragique et grotesque, gdeur et dérision

3) Un texte symbolique

• Dualité Marguerite / Marie a une dimension symbolique. Elles sont en fait les deux tendances de notre esprit : la passion