Analyse pestel d'air bus
Travail remis à Patrice Goyette dans le cadre du cours de sociologie de l’entreprise
Par :
Marilyne Bellavance,
Aimie El-Barnachawy
Marie-Christine Dubuc et
Karine Surprenant
Gr : 04
Samedi le 18 septembre 2004
École des Hautes Études Commerciales
Introduction Avec un actif de 100 milliards de dollars six mois avant sa chute, l’entreprise Enron se classait parmi les plus grands fournisseurs de multiservices du secteur privé. « Issue de la fusion de deux compagnies de gaz naturel et de gazoducs, en 1986, elle s’était hissée au septième rang sur la liste des plus grandes entreprises américaines »[1]. Cependant, quatre ans après sa naissance, le manque de financement mène à certaines magouilles qui permettront de poursuivre l’exécution de plusieurs activités, celles-ci étant destinées à augmenter les liquidités de l’entreprise. (Jean-Simon Gagné, Le Soleil) Les dirigeants d’Enron créent alors, et en toute légalité, des partenariats afin d’emprunter des sommes énormes sans que ces dernières soient dévoilées dans les états financiers. L’élaboration de cette fausse valeur de marché compromet ainsi ce monstre de l’électricité[2]. La collaboration entre les divers acteurs s’articulait autour de buts et d’intérêts communs. La dynamique interne de l’entreprise en était donc concernée puisque les mouvements sociaux exercés dirigeaient les décisions prises par les hauts dirigeants[3]. En effet, Enron s’aventurait sur un chemin sinueux en raison d’un possible cas de retournement des marchés. Et ce qui devait arriver, arriva. Le dénouement de ce périple entraîna, le 16 octobre 2001, de lourdes conséquences pour tous, dont des pertes de 618 millions et une baisse considérable des actions. Un an plus tard, soit le 2 décembre 2002, la compagnie se plaça sous la protection de la loi américaine sur les faillites[4]. Différents acteurs ont usé de stratégies similaires afin d’atteindre leur but;