Le serpent qui danse Le grand critique Charles Baudelaire, héritier du romantisme et précurseur du symbolisme publie son recueil le plus célèbre Les fleurs du mal en 1857. Ayant choqué la bourgeoisie de son époque pour sa volonté de mélanger le beau et le sordide ainsi que le bien et le mal, il a été de nombreuse fois censurée pour « outrage à la moralité publique » et contraint de payer une amende. Son poème lyrique Le serpent qui danse évoquent sa maitresse, …afficher plus de contenu…

femme aimé en exprimant son désir pour elle(De « que j’aime voir » jusqu’à « la peau ») (v1-4)· Le poème s’ouvre sur une phrase exclamative avec « j’aime voir » qui exprime l’admiration du poète pour la femme qui danse.· L’apostrophe « chère indolente » indique l’affection amoureuse tout en orientant le poème vers le désir charnel.· Le poète amorce l’analyse du « corps si beau » de la femme en mentionnant le nom « peau ».· On souligne une comparaison entre la femme et le serpent puisque sa « peau » est comparée à « une étoffe vacillante » tel un serpent susceptible de …afficher plus de contenu…

· La description du corps est poursuivie avec le champ lexical du corps : « chevelure », « yeux », « tête », « corps ».· Par la métaphore de la mer « mer odorante et vagabonde », « flots bleu » et la comparaison au navire « comme un navire », le poète déréalise le corps de la femme avec son imagination.· Le rêve est évoqué par « mon âme rêveuse », le contact avec son corps donne lieu à un rêve éveillé.· Les nombreuses allitérations viennent créer une certaine musicalité.[v] « chevelure, vagabonde, navire, éveille, vent, rêveuse, vaisseau » [b] « vagabonde, bijoux, belle, abandon, bout, bâton, balance, bord » [m] « mer,