Analyse linéaire : chapitre XXVII de « Aux uns il écrabouillait la cervelle » à « le plus horrible spectacle qu’on ne vit jamais »Introduction : Rabelais est un humaniste du XVIème siècle, tout à tour, médecin, moine ,diplomate et écrivain. C’est en 1534, à Lyon, qu’il publie La Vie très horrifique du géantGargantua sous le nom de Alcofribas Nasier. Parodie des romans arthuriens de chevalerie, il met en scène le personnage populaire du géant Gargantua depuis sa naissance, tout en …afficher plus de contenu…

Le deuxième mouvement début par la conjonction de subordination « Si » répétée en anaphore à chaque début de phrase du 2ème mouvement afin de montrer les différents actes de violences que Frère Jean pouvait avoir face aux différentes réactions de « certains » et « d’autres ». Le champ lexical de la peur est présente dans ce mouvement avec « voulaient se cacher » mais aussi avec le verbe « se sauver » renforcé par le participe présent « en fuyant ». L’hyperbole « il leur faisait voler en pièce tout la tête » insiste sur le comique de la situation. « la suture lambdoïde » renvoie , encore une fois ici, aux connaissances en médecine et sur les corps, apportées par l’auteur. Le corps …afficher plus de contenu…

Le troisième mouvement poursuit les exploits accomplis par le personnage de Frère Jean par de nouveau la conjonction de subordination « Si » . L’hypocoristique « mon ami » et la répétition de « Frère Jean » à deux reprises insistent sur la plainte exprimée par « quelque vieille connaissance ». Les guillemets et le tiret ouvrent la discussion entre Frère Jean et ses ennemis qui sont rapprochés par l’utilisation du tutoiement avec « T’y voilà bien forcé ». La métaphore « mais c’est à tous les diables que tu rendras ton âme » renvoie à la mort proche de « quelque vieille connaissance » de Frère Jean. L’adverbe « brutalement » renforce l’intensité de la violence de Frère Jean. Le champ lexical de la force est