analyse
Introduction
Nous assistons depuis quelques années à une mutation de l’environnement économique et financier qui affecte toutes les structures, du groupe multinational à la P.M.E, mais aussi tous les acteurs de la vie économique à commencer par les producteurs de comptes(responsables comptables) et leurs auditeurs(commissaires aux comptes).plusieurs affaires récentes (Maxwell en grande Bretagne , ciments français en France) ont projeté sur le devant de la scène les techniques comptables réputées jusqu’alors donner « une image fidèle »de l’entreprise.
Cette évolution que caractérise la dérèglementation et un foisonnement d’innovations financières a permis l’élaboration de nouvelles techniques(titrisation) qui accompagne désormais des opérations très traditionnelles (escomptes , cessions de créances professionnelles , lease-back…)
La comptabilité traduit ces techniques financières, à la lumière des règles et principes comptables couramment admis. Mais la finalité économique des opérations d’ingénieurie financière est elle correctement appréhendée? Les comptes annuels d’une entreprise ayant recours à ces techniques peuvent ils donner au lecteur extérieur une image claire de l’équilibre financier et de la rentabilité?
Les fondements thèoriques de le dèfaisance
La défaisance est un concept financier né aux états unis en 1982 avant d’etre acclimaté en Europe. Dans son acception d’origine, il consiste dans le transfert irrévocable d’une dette, avant son échéance, hors du bilan d’une entreprise à une structure ad hoc dotée d’une personnalité juridique propre , baptisée « société de cantonnement »
On peut distinguer entre deux types de défaisance, économique de dettes(in substance defeasance), et celle des créances compromises (asset defeasance) qui est une extension de la première.
Dèfaisance des dettes
La dèfaisance est une technique d’ingènieurie financière qui rèpond à la meme problèmatique de