Anciens et modernes en politique
Ils ont inventé l’isonomie : l’égalité de tous devant la loi.
Pour Leo-Strauss : les anciens vivent dans le lieu de la nature (cyclique) les Modernes dans l’Histoire (qui avance).
Question de la liberté :
Anciens la liberté doit être au service de la cité.
Modernes la faculté mais pas l’obligation et on ajoute la représentation (délégation du pouvoir). Attention à ne pas être manipulé par le personnel politique.
Ce que les Anciens disent aux Modernes :
Les critères de la démocratie athénienne :
1. Pouvoir de parler. Aristote « l’homme est par nature un animal politique » car il parle et la nature ne fait rien en vain. Les sophistes usent de cet art.
2. L’unicité. Pour Popper « communisme platonicien » : tout en commun pour unir les opinions et pouvoir légiférer.
3. Egalité :
a. Géométrique : Platon. Traiter les gens en fonction de leurs compétences. Plus au plus puissant.
b. Arithmétique : Aristote. L’égalité classique, simple. 1 pour 1.
4. Le citoyen. 1 citoyen qui ne participe pas à la vie politique est un citoyen inutile. La participation est conditionnée au tirage au sort. Hasard et compétence ? Risqué !
5. Les hommes politiques. Gout pour le pouvoir + complexification des taches professionnalisation de la vie politique.
Libération du politique de l’emprise religieuse :
St Augustin, la Cité de Dieu. Il définit la double origine du pouvoir (théorie des 2 glaives) : le Pape (cité céleste) et le Prince (cité terrestre)
Pour Augustin, la cité terrestre naît du mal : exemple d’Abel qui tue Can pour fonder la cité. Ou Romulus qui tue Remus et délimite la cité qui naît ainsi du fratricide.
Mais importance de la cité pour pacifier la méchanceté naturelle des hommes : soumission du Chrétien au pouvoir politique.
Libération également par opposition : Philippe le Bel (1300) n’attaque pas le Pape frontalement mais rend son propre règne sacré par :
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