André malraux
À la suite des nombreux voyages et missions qui participent à sa formation d’intellectuel et qui marquent la première période de sa production littéraire, il fut archéologue au Siam et au Cambodge (1923), révolutionnaire en Chine et chef d'escadrille dans l'aviation républicaine espagnole (1936).
En septembre 1942, il prend le commandement de la brigade « Alsace-Lorraine » pour combattre l’ennemi dans l’est de la France.
Ministre de l’Information au lendemain de la Libération, André Malraux continue son parcours aux côtés du général de Gaulle et devient en 1947, délégué à la propagande du RPF avant d’être élu ministre délégué à la présidence du Conseil. Il est chargé de l’Information en 1958. Enfin, de 1959 à 1969, il fut ministre d'État chargé des Affaires culturelles.
Pendant une décennie, l’action d’André Malraux marque l’identité des politiques culturelles de l’État. La restauration massive des monuments historiques, la politique généralisée des secteurs sauvegardés dans les centres anciens et la suppression radicale du système académique de l’enseignement des Beaux-arts, qui sont les principales réalisations de son ministère en matière de protection et d’aménagement du cadre de vie.
L'écrivain débuta par des poèmes en prose comme Lunes en papier ou Jeunesse européenne (1927). Puis vinrent les grands romans: Les Conquérants (1928), La Voie royale (1930), La Condition humaine (Prix Goncourt 1933), Le Temps du mépris (1935), L'Espoir (1937), et Les Noyers de l'Altenburg (1943), dont l'ensemble constitue un poème solennel et pathétique, dédié à la