Angelica
Tout d’abord Angelica en tant que ce qu’elle est, c'est-à-dire une femme tant par son physique que par son intérieur mental. En effet, cette jeune femme présente une beauté celle de la femme parfaite « grande et bien faite (…) sa carnation devait posséder la saveur de la crème fraîche a laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises. Sous la masse des cheveux couleur de nuit enroulés en d’exquises ondulations, il y avait l’aube ses yeux verts (…) » (p82), les hommes ne lui trouvaient aucun défauts, Don Ciccio lors d’une discussion avec le Prince lui dit que « ses yeux, sa peau, sa magnificence sont explicites et se font comprendre de tous » (p127). Mais Concetta par jalousie tentait de trouver tous ses défauts qui existaient car personne n’est en réalité parfait, selon la jeune Salina, Angelica avait une « grâce vulgaire du petit doigt de la main droite levé vers le haut quand elle tenait son verre (…) [elle aperçu] une tentative retenue à moitié, d’enlever avec la main un petit morceau de nourriture resté entre les dents très blanches (…) » (p86). Lorsqu’elle entra pour la première fois, en retard mais qui tout de même « avançait lentement en faisant tournoyer sa large jupe blanche et portait en sa personne la sérénité, l’invincibilité de la femme sûre de sa beauté » (p82) elle fit un effet de surprise sur tous les Salina présents, elle les éblouie à tel point que « Tancrédi sentit même battre les veines de ses tempes » (p81). Cet acte