Annabac
Le poème « une nuit qu’on entendait la mer sans la voir » est composé de cinq strophes de neuf vers dans lesquels sont décrit un paysage marin. L’allitération en [r] présente tout au long du poème, produit des vibrations et se traduit par la violence de la mer combinée avec les sons « nasaux » [on], [an], qui accentuent la lenteur du poème. Victor Hugo a su animer son texte par une ponctuation variée. On note ici huit vers exclamatifs aux vers 10, 14, 19, 23, 28, 31, 32, 43, et deux vers interrogatifs aux vers 1 et 11.
L’allitération en [r] reprend le bruit de la mer et sa violence lorsque l’on est confrontée à elle. A cette violence se lie un vent qui vient bousculer lentement un navire, souligné par les sons « nasaux ». Le poème avance une dimension sensorielle par son lexique : « bruits », «écoutez », « voix », « gronde », « son ».
Le poème d’Henri Michaux est composé de vers courts ce qui accentue le rythme d’un affrontement physique. Nous remarquons beaucoup d’assonances en [i] qui accélèrent encore le rythme tout en apportant une certaine légèreté qui pourrait correspondre à un soulagement. On note aussi une assonance en [a] qui reprend des bruits d’une forte intensité. L’allitération en [r] se mêle à la rage et à la violence du combat. L’allitération en [m] évoque la durée du combat.
Cet écrit contient des sonorités très nombreuses et essentielles. Le