Questions sur le texte d’Anne MARIJNEN

1) Quelles fonctions remplissaient les pratiques de contrôle biographique ? (6 points, 30-40 lignes)
Il y a différents modalités de suivi biographique au sein des partis communistes. En effet, la militance se fait sous le signe du contrôle biographique. La pratique du contrôle biographique au sein du PCI et le recours à ses différents instruments relèvent d’un double but : contrôler et former techniquement des effectifs et s’assurer de l’autonomie de l’individu au sein du parti. Il est un élément essentiel de la politique de sélection des cadres. Quand le militant fait une demande d’inscription au parti, il commence par un simple questionnaire biographique. Il comporte une série de questions fixes et très précises auxquelles le militant doit répondre. Puis, toutes ces informations se transmettent pendant sa carrière militante, même en cas de déplacement.
L’entrée dans le Parti dépend à la vérification des données portées sur le questionnaire biographique. L’article 3 des statuts du PCI exige une demande d’inscription présentée par écrit contenant toutes les informations biographiques demandées. Ce questionnaire biographique doit porter la signature d’au moins deux membres du parti « qui garantissent l’honnêteté morale et politique du demandeur et sont tenus de fournir sur son compte les informations nécessaires ». En 1948, Pietro Secchia demande l’application rigoureuse de cet article : « les camarades présentants le nouvel inscrit doivent le connaître depuis un certain temps et doivent eux-mêmes être connus des responsables de la cellule. » et « la connaissance des hommes dans leur activité passée et présente permet de démasquer ces ennemis de classe de les isoler des autres camarades. ».
En cas de déménager dans une nouvelle section, le contrôle qualitatif et quantitatif est assuré de deux façons : la base de passage et des demandes de renseignements sur chaque communiste qui change de fédération. C’est alors là