LIEU : Maison de retraite

SITUATIONS OU ACTIVITES VUES OU REALISEES :

Cela concerne la prise en charge d’une dame atteinte d’un syndrome démentiel avec des crises d’angoisses accompagnées d’hallucinations. Cette après midi là, Mme S. se trouvait dans la salle commune, installée à table, entourée d’autres résidents, ou tous ensemble, ils prenaient le goûter.
La salle était très bruyante, Mme S. s’est mise à pousser des cris et tenait des propos incohérents. Elle s’est jetée à terre en hurlant. Je n’arrivais pas à la relever, Mme S. me frappait et m’insultait. Cette après midi là, une psychologue libérale était présente dans l’établissement. Elle se trouvait dans la chambre d’une résidente pour un entretien. La psychologue, entendant les cris, accourue pour prendre en charge Mme S. Nous avons décidé d’installer la patiente dans sa chambre pour l’isoler du bruit. J’ai demandé à la psychologue de pouvoir rester dans la chambre afin d’assister à la gestion d’une situation de crise d’angoisse. Elle a accepté. Celle-ci s’est placée juste en face de Mme S. lui a pris la main et lui a parlé très calmement. Elle lui a demandé de se détendre, de respirer doucement, de lui dire ce qui n’allait pas, de lui décrire ce qu’elle ressentait. Après environ un quart d’heure, la résidente a commencé à se calmer, se détendre et la crise s’est apaisée.

OBSERVATIONS, ETONNEMENTS :

Dans l’immédiat, j’ai été impressionné par l’efficacité de la prise en charge de la crise d’angoisse de Mme S. Quelques jours plus tard, lors de la visite du médecin, Mme S. a récidivé dans une nouvelle crise d’angoisse déconcertante. Cette fois, s’est le médecin qui a géré la prise en charge de la patiente. D’une manière bien différente que celle dont j’avais pu assister lors de la présence de la psychologue. En effet le médecin a fait immédiatement une injection de Valium® afin d’apaiser la patiente rapidement. Très vite, la résidente, s’est détendue.

DIFFICULTES ET POINTS A