Aristote
La politique d’Aristote est divisée en huit livres et couvre de nombreux concepts de gouvernement dans lesquels il analyse la responsabilité du pouvoir. Il défend dans le livre III de la Politique le concept de citoyenneté en faisant de l’engagement civique le cœur de toute bonne constitution.
Son but est ainsi de définir le fonctionnement de la cité, il s’oppose ainsi à La République de Platon et nous donne sa vision de « la cité idéal ».
Aristote propose dès le début de son ouvrage la définition de la « polis » :
« Une cité est la communauté des lignages est des villages menant une vie parfaite et autarcique. C’est cela selon nous, mener une vie bienheureuse et belle. » La cité atteint ainsi le stade de la communauté politique si elle réussit a combler tous les manques des individus qui la composent et si elle permet leur réalisation dans tout les domaines.
Le citoyen chez Aristote est l’individu qui prend part aux magistratures et au gouvernement : « celui qui participe à un pouvoir de la cité ».
Il établit une distinction entre deux types de citoyens : le bon citoyen et l’homme de bien. Il utilise une analogie pour les comparer :
Les citoyens sont comme des marins, l’un est marin et l’autre est rameur, bien qu’occupant des postes différents leurs affaires reste la sécurité de la communauté, la communauté qui est chez Aristote la constitution. Ainsi chez Aristote le citoyen est fonction de la constitution dont il est acteur tandis que l’homme de bien ne l’est pas et il est donc possible qu’un bon citoyen ne soit pas un homme de bien.
Par la suite Aristote pose la définition du pouvoir politique et pose comme condition à ce pouvoir l’obéissance, que le gouvernant a au préalable lui même appris. Le citoyen doit savoir obéir et commander dans la