Arthur rimbaud : le dormeur du val
Intro * Sonnet = 2 quatrains, 2 tercets * Traduit l’horreur de la guerre, l’armée prussienne occupe Charleville (1870) * L’un des premiers poèmes de Rimbaud, écrit à tout juste 16ans
Problématique → Un texte léger et grave (double lecture) ; Un sonnet modernisé.
Axe → Un tableau idyllique qui témoigne de t’attachement rimbaldien à la Nature.
I) Une nature omniprésente
• Un véritable tableau vivant à l’intérieur duquel la nature y est personnifiée : « la rivière chante »
• Cadre lumineux : « haillons d’argent » ; « mousse de rayons » ; « lumière pleut » (intensité lumineuse.)
• Cadre coloré « glailleuls » + vert (« verdure » ; « herbes » ; « lit vert ») + « frais cresson bleu »
• Sur le plan olfactif, « parfums » vers 12, impression de bien-être et bonheur.
= DECOR IDYLLIQUE
De plus, la nature est présentée comme dotée de sentiments : vers 11, celle-ci est personnifiée et décrite de façon maternelle ; « berce-le »
II) La description d’un personnage
Ce jeune homme est « dans » la nature ; vers 6,8,9,16 → imbriqué. Vers 5, l’on découvre qu’il s’agit d’un soldat.
Dans un premier temps, il est représenté comme étant allongé/endormi : * « bouche ouverte » v5 * « sa nuque baignant » v6 * Répétition de « dort » x3 → insistance avec le titre du poème. * « étendu » v7 : impression de confort
Vers 14 « deux trous rouges au côté droit » + allitérations en « r » → Nous basculons alors dans l’horreur, dénouement très brutal.
III) Une découverte macabre
La mort est en réalité omniprésente au cœur de ce poème : * « trou » vers 1, écho avec le vers 14 * « follement » ; traduit l’agitation de la rivière * « bouche ouverte » ; caractéristique de la mort * « tête nue » ; plus de casque * « la tête baignant » ; dans le sang * « étendu » ; corps sans vie * « lit » = lit de mort * Les glaïeuls évoquent les fleurs que l’on pose sur une tombe.
→ Le sommeil du