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De quoi parle-t-on lorsque l’on évoque la génération Y ?
Au sens sociologique du terme, elle désigne la classe d’âge de ceux nés entre la fin des années 70 et la fin des années 90. On les nomme Y, « why » en phonétique anglaise, pour désigner le sens qu’ils cherchent à toute action. Marc PRENSKY les nomme les « digital natives » car ils ont grandi avec le boom du numérique. On peut lire également la « génération Peter Pan » pour repousser certains rites de passage à l’âge adulte.
Cette génération est caractérisée par sa capacité à maitriser les nouvelles technologies, sa créativité, sa promptitude à la remise en cause, à trouver les informations qui fâchent, à bousculer les règles de l’entreprise, à mettre en avant leur droits plus que leurs devoirs, à être plus centrés sur des valeurs individuelles que collectives. Une relation à l’autorité moins soumise, la recherche du plaisir au travail, une moindre frontière entre vie privée et vie professionnelle, la valorisation de l’équité, ou encore le désir d’être autonome rapidement.
Mais peut-on vraiment caractériser cette génération de la sorte ?
Peut-on vraiment dire que le désir de s’opposer, d’être autonome n’appartient qu’à la génération Y ? La capacité à remettre en cause le système n’est-elle que l’apanage de la génération Y ? Non, bien entendu, chaque génération a souhaité faire sa révolution individuelle ou collective lorsqu’elle en a eu l’opportunité. Cela nous permet donc de relativiser certaines caractéristiques de la génération Y et de regarder l’époque qui l’a vue grandir.
La génération Y, dernière arrivée en date sur le marché du travail, est actuellement en prise avec la génération X (milieu des années 60 - fin des années 70) et celle des Baby Boomers (après-guerre - milieu des années 60). Il y a aussi la vision portée par les générations les unes sur les autres.
De tous temps, les générations plus anciennes ont porté un jugement sur leurs cadets - et