Assistant familial
L’article L421-2 du CASF donne une définition de la profession : « L’assistant(e) familial(e) est la personne qui, moyennant rémunération, accueille habituellement et de façon permanente des mineurs et des jeunes majeurs de moins de vingt et un ans à son domicile. Son activité s’insère dans un dispositif de protection de l’enfance, un dispositif médico-social ou un service d’accueil familial thérapeutique. Il exerce sa profession comme salarié de personnes morales de droit public ou de personnes morales de droit privé. L’assistant(e) familial(e) constitue, avec l’ensemble des personnes résidant à son domicile, une famille d’accueil ».
• Les enfants accueillis :
Le professionnel peut accueillir à son domicile des enfants de 0 à 21 ans.
3 types de placement :
1. Sur décision judiciaire :
L’enfant peut être confié à l’assistant(e) familial(e) sur décision du juge des enfants dans les situations suivantes :
- Parents en grandes difficultés et/ou ne pouvant assurer la sécurité de l’enfant
- Négligence de la part des parents
- Absentéisme scolaire
- Carences éducatives
- Problématique d’addiction des parents ou du jeune
- « Début » de délinquance
- Maltraitance physique et/ou sexuelle des enfants
- Enfant né sous X
2. Mesure administrative :
C’est la famille elle-même qui demande le placement provisoire d’un ou des enfant(s) dans une situation de difficultés.
3. Contrat jeune majeur :
Ce type de placement concerne les jeunes de 18 à 21 ans. Par exemple, un jeune peut demander de rester dans la famille d’accueil pour terminer ses études.
Il faut savoir que dans 99 %, des situations les parents possèdent toujours l’autorité parentale. Pour les papiers à signer, l’assistant(e) familial(e) se réfère au référent éducatif qui servira de relais entre les parents naturels et le professionnel.
Il peut y avoir une délégation unique de la part du JE au responsable de l’ASE lorsque les parents ne donnent pas de réponses