Le marché monétaire consiste en échanges de monnaie contre dettes à court terme. Il fonctionne largement par l’échange de titres négociables, mais peut aussi comporter des prêts directs, spécialement entre institutions financières. On parle du marché monétaire en Belgique.

1. L e marché interbancaire 2. Le marché des adjudications hebdomadaires 3. Le marché des certificats de Trésorerie 4. Le marché des avances et des remplois de fonds 5. Le marché des changes

Cette restructuration est apparue en 1991, suite à une importante réforme du marché monétaire belge. Le but de ces changements était triple. Il visait à une harmonisation entre les différents marchés (ainsi le précompte mobilier a-t-il été réduit à cette époque.), à mettre fin au double marché des changes, et à aligner la politique monétaire belge avec celles des Allemands du fait d’avoir lié le BEF au DM (les taux étaient trop élevés par rapport à ce que la loi de l’offre et de la demande aurait fixé « naturellement ».)
Les avantages de cette réforme sont : * Une augmentation importante du marché des certificats de Trésorerie (accessible maintenant à tout intermédiaire disposant de 620 000 EUR, sauf les particuliers belges). * Une plus grande liquidité du marché monétaire en général. * Une plus grande efficacité (donc rentabilité) du Trésor.
4.1.1 Le marché interbancaire
A pour offreurs toutes les banques de dépôts belges et luxembourgeois. La demande est assurée par les mêmes agents que ceux de l’offre.
Ce marché est régulé par les courtiers. Le taux directeur appliqué sur l’Interbancaire est le EURIBOR (European Interchange Bank Offered Rate). Il est fixé tous les matins sur base de l’euro off shore (cf. marché de Singapour), dénommé EONIA*. Le taux de l’interbancaire varie donc d’un jour à l’autre et même parfois au cours de la même journée. Ce marché est aussi appelé « Overnight » dans le jargon professionnel, dû aux échanges d’argent qui se font parfois sur une