Audit des opcvm
L’épargne publique est un véritable moteur de l’économie, toutefois pour qu’elle puisse remplir ce rôle, il faut que celle-ci soit utilisée de la bonne manière. Aujourd’hui, sans plus aucun doute, on est en mesure de dire que les pays qui ont réussi le pari du développement durable, sont ceux qui ont su mobiliser leur épargne dans le sens du développement économique.
Au Maroc, on s’accorde aujourd’hui à dire que cette fameuse épargne n’a jamais été, et n’est toujours pas utilisée de la meilleure manière qui soit. Héritage de générations anciennes qui privilégiaient la thésaurisation pour faire face aux aléas futurs ? Ou bien une simple peur de tout ce qui présente ne serait ce qu’un minimum de risque ? Les avis sont partagés, mais une chose est sure : le Maroc gère toujours mal son épargne. Toutefois, et depuis presque deux décennies, la tendance est entrain de changer ; preuve d’une mutation de la société marocaine.
Depuis le début dès années 1990, le Maroc s’est engagé dans une libéralisation de son marché financier, une libéralisation qui devrait tendre normalement vers une économie financée directement par les marchés financiers, et où le rôle du marché bancaire, n’aurait plus la même importance.
Dans cette logique de désintermédiation, une refonte du marché boursier s’est imposée, et plusieurs actions ont été menées, parmi lesquels on retrouve :
▪ La privatisation de la société gestionnaire de la bourse des valeurs de Casablanca, ▪ La professionnalisation du métier d'intermédiation par la création de sociétés de bourse, ▪ L'institution d'une nouvelle autorité de tutelle, le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières « CDVM », ▪ Enfin l'introduction d'un nouveau véhicule d'épargne pour les particuliers: les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM).
Dans le présent mémoire nous nous intéressons à ces nouveaux véhicules d’épargne cités en dernier, et qui