Autoportrait
L’autoportrait n’ai pas né en même temps que la peinture, ou du moins pas de façon officiel, les premiers autoportraits retrouvé date du XIIème siècle sur des enluminures mais il s’avère qu’ils appartenaient plutôt à un procède de signature étant donné qu’ils étaient accompagné du nom de l’artiste. On retrouva quelques tableaux où l’artiste se représentait au milieu d’une scène de groupe mais il s’agissait comme précédemment d’une signature visuel plutôt qu’une réelle représentation de l’artiste. En revanche, au XVème siècle, pour la première fois, dans la fresque de Benozzo Gozzoli on peut qualifier l’apparition de l’artiste dans son tableau comme un autoportrait, on peut dire que l’autoportrait est né au XVeme siècle.
L’autoportrait suppose en principe l’utilisation d’un miroir, instrument qui c’est développé au XVeme siècle, d’où le développement du genre. Albert Durer, autoportrait de l’artiste tenant un chardon. 1493
A 22 ans, Durer réalise un des premiers portraits autonome (à l’aide d’un miroir) et indépendant (où il est le seul à être représenté sur le tableau). Il se représente de trois quart sur un fond sombre, c’est un portrait respectant les caractéristiques des portraits de l’époque. On peut trouver la pose un peu maladroite car le peintre devait sans cesse se levé pour se regarder dans le miroir. Il porte un costume raffiné de l’époque, on ne pourrait pas identifier que c’est un autoportrait si l’artiste ne l’avait pas précisé dans le titre de son œuvre. Il utilise son tableau comme un manifeste pour revendiquer la place des artistes dans une société du 15eme siècle où les artistes n’étaient que de simples instruments des puissances des bourgeois et des nobles. La présence du chardon peut être expliqué de deux manières, d’une part on peut pensé que ce tableau était un cadeau de flanquais à Agnès Frey d’où l’élégance de l’artiste sur le tableau et le chardon représentant la fidélité ou le chardon est une allusion à la passion du